Noël Mamère votera Macron, contre la "démocratie défigurée" de Marine Le Pen

Noël Mamère ne se représentera pas aux législatives en juin et quittera son mandat de maire dans la foulée.
Noël Mamère ne se représentera pas aux législatives en juin et quittera son mandat de maire dans la foulée. © JOEL SAGET / AFP
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avec AFP , modifié à
"J'irai voter pour Emmanuel Macron, sans me pincer le nez", a déclaré le député-maire de Bègles.

Le député écologiste Noël Mamère a assuré mardi qu'il voterait pour Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle "sans se pincer le nez".

Ne pas prendre le risque d'une "démocratie défigurée". "J'irai voter pour Emmanuel Macron, sans me pincer le nez", a déclaré le député-maire de Bègles interrogé par France Bleu Gironde. Si Emmanuel Macron est élu, "on peut aller dans la rue, on peut combattre sa politique", "mais on n'a pas le risque d'avoir une démocratie complètement défigurée comme cela sera le cas avec Marine Le Pen", a-t-il ajouté. "La situation est telle qu'on ne peut pas permettre à Marine Le Pen d'avoir un score qui dépasserait les 40%, cela crée une dynamique (...) ce qui lui permettra de peser de manière assez forte à l'Assemblée nationale.

Possibilité pour Marine Le Pen de devenir présidente en 2022. Cela conduira à un quinquennat difficile et sans doute la possibilité pour Marine Le Pen de devenir présidente en 2022", a estimé Noël Mamère, qui ne se représentera pas aux législatives en juin et quittera son mandat de maire dans la foulée. Noël Mamère s'en est également pris au leader de La France insoumise. "Je suis extrêmement déçu : Jean-Luc Mélenchon se présentait en quelque sorte comme le capitaine des pompiers insoumis, aujourd'hui il se transforme en pyromane".

Calcul "dangereux". Dénonçant un "calcul assez dangereux, irresponsable", le député écologiste a fustigé le candidat malheureux à la présidentielle qui "veut maintenir son capital électoral". "Il mise peut-être sur une montée en puissance de Marine Le Pen pour pouvoir se présenter demain comme le chef de l'insurrection citoyenne, l'homme providentiel qui serait le recours face à une situation politiquement chaotique".