Nicolas Sarkozy veut être le président de la "réconciliation"

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Administrator User , modifié à
Dimanche, le candidat de l'UMP, Nicolas Sarkozy a déclaré devant les responsables de ses comités de soutiens locaux, qu'il voulait être "le président de la réconciliation"

Près de 3.000 personnes étaient réunies à la Maison de la Mutualité à Paris pour soutenir Nicolas Sarkozy qui a déclaré que "nul ne doit se sentir exclu de la politique de renouveau que je veux impulser". Il a ainsi promis, au nom d'une "haute idée de la France", qu'il ne serait pas, s'il était élu, "le président d'une France contre une autre", d'une "faction" ou d'un "clan". "Je veux être le président de l'union de tous les Français, je veux être le président de la réconciliation (...) Je veux être le président qui réconcilie les Français avec leur Etat, avec leur école, avec leur université", a-t-il poursuivi. "Je veux être le président qui réconcilie la France qui souffre avec la France qui réussit (...) Je veux être le président qui réconcilie les Français entre eux, quelles que soient la couleur de leur peau, leur religion, leurs origines."Le président de l'UMP a réaffirmé que si ses valeurs étaient celles de la droite républicaine, il entendait rassembler au-delà de sa famille politique. "Les étiquettes, je m'en moque, les convictions, je les respecte : voici mon message", a lancé Nicolas Sarkozy. Des personnalités symboliques de cette volonté étaient montées à la tribune avant Nicolas Sarkozy, dont le député-maire UDF d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) André Santini, dernier en date des élus centristes ralliés au candidat UMP. Il a été un des plus applaudis et a eu droit à un temps de parole sensiblement plus long que les autres orateurs.