Nicolas Sarkozy, la première place sinon rien

© GEORGES GOBET / AFP
  • Copié
Aurélie Herbemont et B.B
Nicolas Sarkozy a affirmé à Nîmes vouloir être "le président qui rétablira la République" et "l'autorité", dans une France "menacée dans son unité".

"Je ne veux pas que la primaire de la droite et du centre conduise à la même erreur de diagnostic qu'en 2012. Je ne veux pas qu'on trahisse nos électeurs". Ainsi parlait Nicolas Sarkozy, vendredi soir, pour son dernier meeting. L’ancien président sait qu’il joue gros, dimanche, lors de primaire de la droite. Et il n’est pas favori.

Nicolas Sarkozy veut réussir ce que personne n’a jamais fait avant lui : redevenir chef de l’Etat après avoir été battu. Mais pour espérer retourner à l’Elysée, il doit d’abord sortir vainqueur de cette primaire qui l’oppose à ses anciens ministres. Nicolas Sarkozy a un impératif aujourd’hui : virer en tête.

Pour cela, il a mené une campagne intensive : plus de 40 meetings depuis le début de la campagne officielle, des déplacements agrémentés de séances de dédicaces pour renouer le "lien" avec les Français. Arriver devant ses rivaux dimanche soir serait le meilleur moyen de créer une dynamique en sa faveur pour contrer l’antisarkozysme. Sinon, l’équation du second tour risque d’être un peu plus compliquée pour lui.