Nicolas Dupont-Aignan : "Une reconstruction politique à faire en France"

"À Debout la France on sera dans l'opposition, claire, franche, respectueuse, mais on sera dans l'opposition pour une autre politique", a assuré Nicolas Dupont-Aignan.
"À Debout la France on sera dans l'opposition, claire, franche, respectueuse, mais on sera dans l'opposition pour une autre politique", a assuré Nicolas Dupont-Aignan. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP , modifié à
Se déclarant "déçu" pour la défaite de Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan s'est dit "convaincu qu'il y a une reconstruction politique à faire en France", dimanche soir.

Nicolas Dupont-Aignan, allié de Marine Le Pen qui aurait été Premier ministre en cas de victoire du FN, s'est déclaré dimanche "convaincu" qu'il y avait "une reconstruction politique à faire en France", après la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle.

"À Debout la France on sera dans l'opposition". "Je constate le score et je suis absolument convaincu qu'il y a une reconstruction politique à faire en France", a-t-il indiqué sur France 2. "Je suis absolument certain qu'on va reconstruire la vie politique avec un beau patriotisme, et je serai combatif notamment aux législatives (...). À Debout la France, on sera dans l'opposition, claire, franche, respectueuse, mais on sera dans l'opposition pour une autre politique", a-t-il ajouté.

"Déçu" pour Marine Le Pen. Se déclarant "déçu" pour Marine Le Pen, une candidate "courageuse", le député de l'Essonne a déploré "le chèque en blanc" signé à Emmanuel Macron par des Français qui vont "le payer très cher".

Le résultat. Emmanuel Macron a été élu dimanche président de la République en battant largement la candidate d'extrême droite Marine Le Pen, lors d'un second tour marqué par une forte abstention. Emmanuel Macron a obtenu entre 65 et 66,1% des voix face à Marine Le Pen (33,9% à 35%), selon les premières estimations disponibles dimanche soir. Le second tour a été marqué par la plus forte abstention depuis 1969, qui devrait selon les sondeurs dépasser les 25%. Contrairement à 2002 où la présence du Front national avait mobilisé, la participation recule nettement par rapport au 1er tour (22,23%).