Nicolas Dupont-Aignan rencontre Florian Philippot mais ne veut pas "mettre de l'huile sur le feu"

Nicolas Dupont-Aignan parle d'un "grand gâchis" après le départ du FN de Florian Philippot.
Nicolas Dupont-Aignan parle d'un "grand gâchis" après le départ du FN de Florian Philippot. © AFP
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avec AFP
Le leader de Debout la France a rencontré jeudi Florian Philippot, après sa décision de quitter le FN, et évoque "un grand gâchis".

Nicolas Dupont-Aignan a rencontré jeudi l'ancien vice-président du Front national Florian Philippot, qui venait d'annoncer son départ du FN, mais souhaite ne pas "mettre de l'huile sur le feu" pour "laisser le temps au temps". "Je l'ai vu. N'étant pas de cette famille politique, du Front national, j'ai la possibilité de parler à tout le monde. J'ai déjeuné avec Marine Le Pen (mercredi) et j'ai vu Florian Philippot aujourd'hui", a assuré le député de Debout la France sur RTL, confirmant une information de Closer.

"C'est douloureux pour lui comme pour Marine Le Pen". Parlant d'un "grand gâchis", il a assuré penser "aux militants et électeurs de cette famille politique". "Je pense que beaucoup de gens se disent au moment où le pays va si mal, 'pourquoi ces querelles de personnes' ?", a-t-il ajouté. Oui, Florian "Philippot est un gaulliste mais laissons un peu de temps au temps", a-t-il ajouté, soucieux qu'il "digère son départ". "Je pense que c'est douloureux pour lui comme pour Marine Le Pen", a-t-il estimé, se rappelant de son propre départ de l'UMP. "Dans ces circonstances, tout se bouscule dans la tête, il faut revenir aux fondamentaux. Et les fondamentaux, à mon avis, et c'est le conseil que je donne à Marine Le Pen et à tout le monde, c'est d'additionner les talents, de ne pas les rejeter, c'est de préparer l'alternative", a-t-il analysé.

"Bâtir un patriotisme humaniste". Oui, Florian Philippot "a le profil", a-t-il poursuivi, "comme d'autres au Front national ou chez Les Républicains ou à Debout la France pour participer à ce que j'appelle 'les amoureux de la France' c'est-à-dire à cette reconstruction politique fondamentale si on ne veut pas laisser la France à ce duo infernal Macron-Mélenchon". L'enjeu, pour l'ancien candidat à la présidentielle c'est "de bâtir un patriotisme humaniste qui permette un jour de gagner". Il a rappelé que "c'était le sens de (son) soutien de second tour sur un programme différent de celui du Front".