Nathalie Ménigon en régime de semi-liberté

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'ancienne militante d'Action directe Nathalie Ménigon sera à partir de jeudi en régime de semi-liberté. Pendant la journée, elle travaillera comme agent d'espaces verts dans un centre de réinsertion. Le soir, elle rentrera au centre de détention pour femmes de Seysses, à quinze kilomètres de Toulouse.

Nathalie Ménigon va commencer une nouvelle vie en bénéficiant d'un régime de semi-liberté à partir du 2 août. La décision du Tribunal d'application des peines a été confirmée en appel le 19 juillet. L'ancienne militante, qui souffre des séquelles d'une hémiplégie après deux accidents vasculaires cérébraux en détention, condamnée à la prison à vie, dormira dans un établissement pénitentiaire pour femmes au sud de Toulouse et travaillera à l'extérieur comme paysagiste en Haute-Garonne. La justice a jugé que "le projet présenté était adapté". Auparavant, elle était incarcérée à Bapaume depuis huit ans. Au total, elle dort sous les barreaux depuis 20 ans.

Nathalie Ménigon, qui est âgée de 50 ans, a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité, avec Jean-Marc Rouillan, 53 ans, incarcéré à Ensisheim (Haut-Rhin), et Georges Cipriani, 55 ans, incarcéré à Lannemezan (Hautes-Pyrénées). Tous trois répondaient de l'assassinat du P-DG de Renault Georges Besse le 17 novembre 1986 à Paris et de leur participation à l'assassinat de l'ingénieur René Audran, le 25 janvier 1985. Nathalie Ménigon sera suivie par un service de probation dans le cadre de son activité professionnelle. Elle se sera pas autorisée à se rendre hors du département de la Haute-Garonne.