Municipales : le premier tour en dix clics

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Photo d'illustration. © MaxPPP
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ESSENTIEL - Résultats, réactions, analyses…Tout ce qu’il faut retenir du premier tour des élections.

Forts de scores "inespérés", les responsables du FN ont crié victoire dimanche après le premier tour des municipales, tandis que la droite s'est réjouie d'une vague bleue sanctionnant le gouvernement. Face à ce sérieux coup de semonce, la gauche a appelé à un front républicain. Tous ont sonné la mobilisation des électeurs pour dimanche prochain, et surtout la gauche qui semble avoir particulièrement souffert de l’abstention. Retour sur ce premier tour de scrutin.

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L’ESSENTIEL : La droite à 47%, la gauche à 38%

PARTICIPATION - Municipales : l'abstention s’élève à 35%

LES RESULTATS

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NKM en tête à Paris, mais... Nathalie Kosciusko-Morizet se classe en tête sur l’ensemble de la ville devant Anne Hidalgo (PS), mais la partie n'est pas gagnée : pour espérer l’emporter dimanche, la droite doit ravir les XIIe et XIVe arrondissements, les plus gros pourvoyeurs de conseillers de Paris, à la gauche. Une mission loin d'être gagnée. 

>> A LIRE - COURTE TÊTE - NKM en tête au 1er tour mais...

Marseille : la claque Mennucci. Le candidat socialiste a subi un revers cinglant dans la Cité phocéenne où la gauche fondait de grands espoirs. Patrick Mennucci termine 3e sur l’ensemble de la ville avec 20,7% des voix, loin derrière Jean-Claude Gaudin (37,6%) et le candidat FN Stéphane Ravier (23,16%).

>> A LIRE - ZOOM - Mennucci prend une claque

Ces maires déjà élus. Il n'y aura pas besoin d'un second tour partout. Alain Juppé (UMP) à Bordeaux, Xavier Bertrand (UMP) à Saint-Quentin, ou Patrick Balkany (UMP), à Levallois, ont, entre autres, déjà gagné. Mais la sensation est venue d'Hénin-Beaumont, où Steve Briois, le candidat FN, s'est imposé dès le premier tour, une première historique.

>> A LIRE - PORTRAIT - Steve Briois, enfant prodige du FN

Le FN placé dans plusieurs villes. A Perpignan (Louis Alliot), Avignon (Philippe Lottiaux), Forbach (Florian Philippot), Béziers (Robert Ménard), Fréjus (David Rachline), ou Saint-Gilles (Gilbert Collard) le FN est arrivé en tête du premier tour et est en mesure de l'emporter dimanche.

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LES REACTIONS

A gauche. Le scrutin promettait d'être difficile pour la gauche, il l'est. Mal en point, le parti au gouvernement tente de mobiliser pour le second tour. Ainsi, Jean-Marc Ayrault a appelé au "rassemblement" pour empêcher l'élection de maires FN. Le Premier ministre s'adresse notamment à "ceux qui ont choisi de s'abstenir au premier tour".

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A droite. Jean-François Copé semble confiant. Elu dès le premier tour à Meaux, le président de l'UMP estime que "les conditions d'une grande victoire" de la droite sont réunies pour le second tour. Il a appelé "celles et ceux qui ont voté pour le FN pour marquer leur colère" à "reporter leur voix" sur les candidats UMP dimanche prochain. Un appel repris par François Fillon, qui a ajouté qu'il n'y aurait "aucun désistement" et "aucune alliance" avec le Front national.

>> A LIRE - APPEL - Copé fait du pied "à ceux qui ont voté FN"

A l'extrême droite. Marine Le Pen a eu du mal à cacher sa joie après ce premier tour. La présidente du Front national a salué ce "cru exceptionnel" sur TF1, estimant qu'était venue la "fin de la bipolarisation de la vie politique".

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