"Mort en douceur de causes naturelles"

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Marion Sauveur , modifié à
De Daniel Cohn-Bendit à Bernard-Henri Lévy, retour sur les petites phrases qui ont marqué la semaine.

Paix à son âme - "Il semble qu'il soit mort en douceur de causes naturelles". Stefan Porwoll, directeur de l'aquarium allemand où est mort Paul, le poulpe bookmaker. Cette pieuvre avait pronostiqué, dans son aquarium, les bons résultats des matchs de l'Allemagne lors la Coupe du Monde.

Résurrection - "Paul le poulpe est mort, donc c'est difficile de faire des prévisions". De Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, interrogé sur la suite du mouvement social sur les retraites.

Le grand faucheur - Mélenchon nous "prend pour des cons" et est "un socialiste pour cours élémentaire de 1e année". De Bernard-Henri Lévy, qui critique la manière de Jean-Luc Mélanchon, du parti de gauche, de réduire le combat politique.

Sortilège - "La grande réforme annoncée s'est transformée en piteuse citrouille législative". De la députée socialiste Marisol Touraine lors des explications de vote sur le projet de loi de la réforme des retraites à l’Assemblée Nationale.

A la mémoire de… - "Qui n'a pas dit de conneries dans sa vie ?". D’Alain Juppé, à propos de Georges Frêche, le défunt président de la région Languedoc-Roussillon. Il est décédé dimanche 24 octobre 2010 d'une crise cardiaque.

Aucun regret - "Sa mort est triste pour ceux qui l'aimaient mais je maintiens que c'était un homme politique qui avait une manière de faire exécrable". Du député européen Daniel Cohn-Bendit, au sujet de Georges Frêche.

Avant de mourir - "Gardien, comme je n'ai rien à dire, vous pouvez commencer et m'envoyer rejoindre Dieu". Les derniers mots de Larry Wooten, un condamné à mort de 51 ans exécuté par injection mortelle au Texas, pour un double meurtre perpétré en 1996.