Morano : "Bedos se réfugie derrière son statut de bouffon"

© JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP
  • Copié
et Theo Maneval , modifié à
L'ancienne ministre va faire appel de la décision du tribunal correctionnel de Nancy, qui a relaxé l'humoriste.
INTERVIEW

"Je demande à mon avocat de faire appel de cette décision" de relaxe. Nadine Morano n'est pas contente. Quelques heures après la décision du tribunal correctionnel de Nancy, qui a estimé lundi que Guy Bedos était "dans son registre habituel" d'humoriste lorsqu'il l'a traitée de "conne" lors d'un spectacle, l'ancienne ministre a riposté sur Facebook. Avant de s'expliquer mardi matin sur Europe 1

"Je n'accepte pas les insultes répétitives dont je suis l'objet". Je regrette sincèrement que le tribunal n'ait pas suivi la réquisition du procureur, qui estimait pourtant que les faits d'injures publiques étaient avérés et réclamait la condamnation de Guy Bedos. Je revendique le droit au respect comme chaque citoyen. Je n'accepte pas les insultes répétitives dont je suis l'objet de la part d'un homme qui se réfugie derrière son statut de bouffon pour déverser son flot d'injures à mon encontre."

"L'humour est une langue étrangère pour certains". Joint par Europe 1 pour connaître sa réaction après l'appel annoncé par Nadine Morano, Guy Bedos a semblé quelque peu agacé : "Je m'en fous. J'ai plus urgent à faire. Je vais jouer une pièce, je travaille mon texte donc franchement, Nadine Morano, je n'y pense pas toute la journée… Elle me demandait une somme fabuleuse et je n'ai pas les moyens de payer ce genre de bêtise. L'humour est une langue étrangère pour certains, il faudrait ajouter des sous-titres."