Moralisation : quand une présidente REM de commission évoque un groupe "vautré", "qui dort"

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Yaël Braun-Pivet (à droite) se confie à Stéphane Mazars (à gauche) sur l'attitude trop timorée de ses collègues © Capture d'écran de la vidéo en direct des débats
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avec AFP , modifié à
Croyant son micro coupé, la présidente de la commission des Lois a glissé au vice-président : "on a un groupe qui dort, qui sait pas monter au créneau, qui est vautré".

La présidente de la commission des Lois de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet (REM), a critiqué mercredi l'attitude de certains collègues sur le projet de loi de moralisation de la vie publique. Elle a évoqué un groupe "vautré" et "qui dort", alors qu'elle pensait son micro coupé.

Un "groupe qui dort". "On a un groupe qui dort, qui sait pas monter au créneau, qui est vautré", a glissé la députée des Yvelines au vice-président de la commission, Stéphane Mazars (REM), à la fin de la réunion du matin consacrée à ce texte emblématique du début du quinquennat d'Emmanuel Macron.

"C'est comme si elle était à Nouméa". "On a une responsable de texte qui est inexistante, c'est comme si elle était à Nouméa sur une chaise longue", a aussi déclaré cette avocate de profession au sujet de Paula Forteza, selon l'enregistrement vidéo en ligne sur le site Internet de l'Assemblée (après l'article 2 Ter E). "Naïma, elle fait ce qu'elle peut", a ajouté la présidente de commission à propos de Naïma Moutchou, cheffe de file des députés REM pour la commission.