Montebourg en appelle à Mélenchon

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Assiya Hamza , modifié à
Le député PS a dénoncé "l'instrumentalisation de l'agressivité" du candidat du Front de gauche.

C'est un appel du pied à Jean-Luc Mélenchon. Alors que le candidat du Front de gauche ne cesse de grappiller des points dans les sondages, le représentant spécial de François Hollande dans la campagne présidentielle, Arnaud Montebourg, a rappelé les ressemblances entre les deux prétendants à l'Elysée.

"Les gauches ont une habitude de travail en commun depuis le Front populaire, François Mitterrand, Lionel Jospin", a rappelé le député de Saône-et-Loire en soulignant que les "programmes n'étaient pas si divergents que cela". François Hollande "veut s'attaquer à la finance, la mettre au pas" a insisté Arnaud Montebourg. Finalement, nous avons beaucoup de convergences et c'est cela qui compte. C'est ce que nous pouvons faire ensemble plus que rechercher absolument ce qui nous empêcherait d'agir ensemble", a-t-il martelé.

L'ancien candidat à la primaire socialiste a également exhorté Jean-Luc Mélenchon, dont les attaques contre François Hollande ont redoublé d'intensité ces derniers jours, a changer son fusil d'épaule. "Je crois que Jean-Luc Mélenchon devrait s'interroger sur l'utilisation que fait Nicolas Sarkozy des mots qu'il emploie", a insisté le député socialiste.

"La nouvelle mascotte du Figaro"

"J'ai observé que Jean-Luc Mélenchon est devenu la nouvelle mascotte du Figaro. Nicolas Sarkozy multiplie les compliments à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon. Cela devrait interroger un certain nombre de concitoyens sur l'instrumentalisation de l'agressivité de Jean-Luc Mélenchon qu'il devrait réserver à Nicolas Sarkozy. Il a ruiné notre pays", a souligné Arnaud Montebourg.

"Nous avons beaucoup de convergences" :

Enfin, Arnaud Montebourg a appelé au rassemblement. "Tous les électeurs socialistes, communistes doivent se rassembler pour changer la France", a affirmé le député de Saône-et-Loire. "Le projet que nous défendons est un projet de transformation profonde. Nous aurons besoin de tous les Français, de toutes les gauches, y compris de tous les républicains qui veulent réarmer la République et la faire se reconstruire. Les divisions doivent être remisées au placard", a-t-il conclu.