Mobilisation des routiers : "on ne peut pas paralyser la France", prévient Castaner

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"Le principe de la mobilisation est juste, par contre le principe du blocage de la France ne peut pas l'être", a déclaré jeudi Christophe Castaner. © AFP
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avec AFP , modifié à
Les fédérations CGT et FO des transports ont appelé mercredi les routiers à une grève reconductible à partir du 25 septembre.

Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a prévenu jeudi que le gouvernement agirait pour débloquer les dépôts de carburant s'ils devaient être bloqués par la mobilisation des routiers, faisant valoir qu'"on ne peut pas bloquer la France".

Une grève reconductible le 25 septembre. Les fédérations CGT et FO des transports ont appelé mercredi les routiers à une grève reconductible à partir du 25 septembre, et la CFDT et la CFTC du secteur à une "mobilisation" le 18 septembre pour combattre la réforme du code du travail. "Bien évidemment" les dépôts de carburants seront une cible, selon le secrétaire général de la fédération CGT-Transports Jérôme Vérité.

"Le principe de blocage ne peut pas être juste". "Le principe de la mobilisation est juste, par contre le principe du blocage de la France ne peut pas l'être", a déclaré Christophe Castaner sur franceinfo. "Et donc on ne peut pas imaginer que quelques dizaines, quelques centaines de personnes bloquent la circulation dans notre pays". A la question de savoir si le gouvernement agirait pour débloquer les dépôts de carburants le cas échéant, Christophe Castaner a affirmé que "ce sera nécessaire parce qu'on ne peut pas paralyser la France, on ne peut pas empêcher les gens d'aller travailler".

Des actions "fortes et puissantes". Le secrétaire général de la fédération FO des transports, Patrice Clos, a promis des "actions fortes et puissantes", comme en mai 2016. A l'approche de l'Euro de football, les routiers avaient alors obtenu que le projet de loi travail ne modifie pas leur régime dérogatoire sur les heures supplémentaires.