Mitterrand dit avoir subi un "bizutage carabiné"

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Si la polémique l'a "endurci", le ministre de la Culture refuse de devenir "un monstre administratif". Il sera toutefois "un peu plus prudent".

Frédéric Mitterrand est revenu ce samedi sur la polémique à laquelle il a été confronté début octobre. Le ministre de la Culture a déclaré que le débat autour de son livre l'avait "endurci" et qu'il allait se montrer "un peu plus prudent, un peu plus attentif" dans son expression. Il affirme n'éprouver "ni ressentiment, ni rancoeur, ni rancune" après le "bizutage carabiné" dont il estime avoir été l'objet. "Les seules traces, c'est que j'ai appris un certain nombre de comportements qui doivent être ceux d'un ministre, que je n'avais peut-être pas totalement maîtrisés", a-t-il relevé.

 

Le ministre de la Culture veut garder "quand même une certaine liberté de pensée qui (lui) semble absolument nécessaire et qui est la raison" pour laquelle il été choisi, selon lui, comme ministre. "Je ne veux pas devenir un monstre administratif", a-t-il dit. "Je revendique la capacité d'une part d'émotion. Que cela m'ait entraîné à commettre des erreurs, sans doute, mais on peut s'améliorer, surtout qu'on apprend très vite dans ce domaine", a déclaré le ministre.

 

Début octobre, le ministre a fait l'objet d'une vive polémique, lancée au départ par le Front national, pour son livre "La mauvaise vie" (2005). Dans cet ouvrage, il relate ses amours tarifées avec des "garçons" en Thaïlande.