Michel Charasse au secours d'Hortefeux

© REUTERS
  • Copié
avec Jean-Luc Boujon , modifié à
- L’ancien sénateur du Puy-de-Dôme pointe le rôle des journalistes dans cette affaire.

C’est un soutien inattendu pour Brice Hortefeux. Michel Charasse, ancien sénateur du Puy-de-Dôme et actuel membre du Conseil constitutionnel, a volé dimanche à la rescousse du ministre de l'Intérieur, appelant à "attendre la fin du processus judiciaire" et refusant de commenter sa condamnation en justice.

"Depuis la disparition de Pierre Laval, puisqu'on est dans son ancien canton ici, à ma connaissance, il n'y a pas d'homme politique raciste dans le département du Puy-de-Dôme. Il faut arrêter !" a lancé Michel Charasse, interrogé sur la question de savoir si son collègue auvergnat était raciste.

Critiques des médias...

Ces polémiques, "ce sont les risques du métier, surtout avec la manie d'indiscrétions des journalistes qui, lorsque vous êtes en train de discuter en privé dans un coin, trouvent le moyen de vous coller un micro sous le nez alors que vous dites Dupont est toujours aussi con, Durand m'a fait chier toute la semaine. Et puis, pan ! Tout ça, c'est enregistré.

"Donc il faudrait aussi que les journalistes fassent aussi un petit peu attention. Parce que eux, dans leurs conversations privées, ils doivent bien en balancer des vertes et des pas mûres", a estimé l'ancien ministre de François Mitterrand, connu pour son franc-parler.

Et du PS...

Interrogé sur les demandes de démission exprimées par le Parti socialiste, notamment son porte-parole, Benoît Hamon, vendredi. Michel Charasse s’est montré ironique : "Quand on est dans l'opposition, on demande tous les quatre matins la démission des ministres puisqu'on ne peut pas prendre leur place autrement qu'en les faisant partir par démission".