Mélenchon promet "une super fête à Macron" le 26 mai

Jean-Luc Mélenchon
  • Copié
avec AFP , modifié à
Jean-Luc Mélenchon mise tout sur la manifestation du 26 mai à laquelle appelle la France Insoumise. "On va être très nombreux", a-t-il prévenu jeudi, sur le plateau de "L'Emission politique".

Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a promis jeudi une "super fête à Macron" le 26 mai, lors de la manifestation à laquelle son mouvement, notamment, a appelé pour protester contre la politique du président, lors de "L'Émission politique" sur France 2. 

"Il coupe dans l'histoire sociale de la France". Un an après l'élection d'Emmanuel Macron, France 2 a réuni sur son plateau les chefs de file des principaux partis représentés lors de la présidentielle de 2017. "Le monarque républicain n'a pas un sceptre, il a un ciseau, il coupe dans les budgets de l'Etat, dans les effectifs de services publics, dans les revenus des pauvres gens, il coupe dans l'histoire sociale de la France, en voulant bousculer et détruire les statuts acquis au fil des années", a accusé M. Mélenchon, passé en premier, après tirage au sort.

"C'est le monde de l'argent". "Au cours des six derniers mois - j'ai vu ce chiffre, ça m'a cloué - treize personnes ont gagné 28 milliards de plus que l'année d'avant, ce qui représente 2,5 millions d'emplois au Smic. Monsieur Macron a donné personnellement à 100 personnes chacune 1,5 million de dégrèvement d'impôt (...) C'est le monde de l'argent, l'argent a tous les pouvoirs. Nous ne voulons pas de ce monde-là", a-t-il ajouté.

"Marée populaire". Jean-Luc Mélenchon a dénoncé "la logique d'égoïsme social" du président de la République. "C'est pour ça que le 26 mai, on va être très nombreux" et "on va faire une super fête à Macron", il y aura "une marée populaire", a-t-il pronostiqué. Revenant sur la réforme de la SNCF, il a estimé que "la lutte a(vait) déjà payé puisque l'incessibilité" de l'entreprise, qui avait fait l'objet d'un amendement de son groupe, refusé il y a quelques semaines, va finalement être inscrite dans le projet de loi. "Mais ce n'est pas la garantie totale" que la SNCF ne sera jamais privatisée, a-t-il mis en garde. 

Il a également accusé les députés LREM d'être "la plus grande armée de godillots qu'on ait vue" à l'Assemblée et qualifié les ministres, mais "pas Hulot", d'"écolos de comédie".