Marseille : Borloo teste sa popularité

Jean-Louis Borloo a arpenté le populaire cours de Belsunce, à Marseille, en ne lésinant pas sur les poignées de main
Jean-Louis Borloo a arpenté le populaire cours de Belsunce, à Marseille, en ne lésinant pas sur les poignées de main © REUTERS
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avec Nathalie Chevance
Le président du parti radical était en visite de pré-campagne jeudi dans la cité phocéenne.

Quelques jours après avoir annoncé son intention de quitter l’UMP, Jean-Louis Borloo a effectué un déplacement aux allures de pré-campagne jeudi à Marseille. Après avoir fait une halte au mémorial de la Marseillaise, consacré à l’hymne national, le président du Parti radical s’est promené sur le populaire cours Belsunce, distribuant force accolades et poignées de main sous les encouragements de ses sympathisants.

 

Jean-Louis Borloo écoute, explique qu’il est en train de bâtir un programme, des alliances politiques. Mais plus tard, devant ses amis radicaux, au siège marseillais du parti, l’ex-UMP assure n’être le concurrent de personne. "L’indépendance et l’autonomie de pensée et de propositions ne se fait pas contre qui que ce soit", a déclaré l’ancien ministre de l’Ecologie. "Sortons des débats théoriques et des querelles permanentes. En revanche, continuons sans faire les malins, sans faire les matamores, avec beaucoup d’humilité, mais avec un cœur gros comme la France."

 

"Il doit y aller"

 

Le président du Parti radical n’a par ailleurs livré aucun indice sur ses intentions en 2012. Pour certains militants, il est encore trop tôt pour se prononcer. Mais d’autres ont déjà tranché. "Nicolas Sarkozy avait le choix de le garder. Il l’a mis à la porte. Et Jean-Louis Borloo, ce n’est pas quelqu’un qu’on met à la porte", argumente une militante. "Il doit y aller, parce que c’est le seul qui incarne les valeurs républicaines de fraternité, de solidarité que veulent tous les Français", abonde une autre.

Outre les manifestations de soutien, Jean-Louis Borloo n’est pas repartie les mains vides de la cité phocéenne. L’ancien ministre a emmené une écharpe signée de la devise "vivre libre ou mourir."