Marine Le Pen "ne peut pas gagner" d'après l'ancien candidat autrichien d'extrême droite

Marine Le Pen "ne peut pas gagner" dimanche la présidentielle, estime l'ancien candidat d'extrême droite à la présidentielle autrichienne Norbert Hofer
Marine Le Pen "ne peut pas gagner" dimanche la présidentielle, estime l'ancien candidat d'extrême droite à la présidentielle autrichienne Norbert Hofer © Dieter Nagl / AFP
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avec AFP
Norbert Hofer, candidat à la présidentielle autrichienne en 2016, estime que Marine Le Pen "ne peut pas gagner" l'élection présidentielle, dimanche. 

Comme elle, Norbert Hofer était au second tour de l'élection présidentielle, mais en Autriche. L'ancien candidat, perdant avec un score très serré en décembre dernier, estime que Marine Le Pen "ne peut pas gagner" le scrutin en France, elle non plus, dimanche. 

Les grands perdants, les socialistes. Bien que considérant Emmanuel Macron comme une "personnalité peu fiable, qui ne donne pas beaucoup confiance", Norbert Hofer croit qu'elle ne peut pas l'emporter. "Si je devais parier aujourd'hui, je dirais que l'élection se soldera par 41 à 59 (%)", a indiqué à la télévision autrichienne Servus TV ce représentant du Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ), une formation alliée au parti Front national de Marine Le Pen. Loin d'être une défaite, ce serait "le meilleur résultat de l'histoire" du FN à ce jour, a-t-il toutefois insisté, relevant : "Ceux qui ont perdu, ce sont les socialistes".

Un scénario similaire. Premier candidat d'extrême droite en position d'être élu à la tête d'un Etat de l'Union européenne au scrutin universel direct, Norbert Hofer s'était incliné par 46,2% des voix face à l'écologiste libéral Alexander Van der Bellen début décembre.Comme en France, les deux principaux partis de gouvernement, les sociaux-démocrates (SPÖ) et les démocrates-chrétiens (ÖVP), avaient été balayés lors du premier tour de la présidentielle. Après avoir remporté 35% des suffrages, le candidat FPÖ avait recueilli 49,65% des voix lors d'un second tour initial. Alexander Van der Bellen avait réussi à creuser l'écart lors d'un nouveau second tour, organisé à la demande du FPÖ en raison d'irrégularités procédurales.