Marine Le Pen n'a "pas du tout" l'intention d'arrêter la politique

Marine Le Pen n'entend pas arrêter la politique.
Marine Le Pen n'entend pas arrêter la politique. © Capture d'écran TF1
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avec AFP
Invitée du 20h de TF1 mercredi soir, la présidente du Front national a déclaré : "Tant que mon pays aura besoin de moi, je serai là."

La présidente du FN, Marine Le Pen, en difficulté depuis son échec à la présidentielle face à Emmanuel Macron, a assuré mercredi qu'elle n'avait "pas du tout" l'intention d'arrêter la politique. "Je n'arrête pas pour une raison simple : c'est que moi, je ne me bats pas pour moi, je ne me bats pas pour ma petite carrière personnelle. Je me bats pour la France et pour les Français", a-t-elle déclaré sur TF1. "Tant que mon pays aura besoin de moi, je serai là", a ajouté la députée du Pas-de-Calais, dont l'avenir suscite des interrogations, y compris au sein de son propre parti.

"Le déclassement de notre pays". La patronne du parti d'extrême droite a dénoncé un "grand déclassement" de la France, conséquence selon elle "de la politique d'Emmanuel Macron" et des politiques menées par "la droite et la gauche" ces vingt dernières années. "L'écrasement fiscal, l'abaissement de l'hôpital, de l'école, l'effondrement de la sécurité, (...) une submersion migratoire qui ne s'est pas arrêtée, des PME, des retraités, des salariés qui voient peser sur eux un poids insupportable. Tout cela ce sont des choix politiques qui entraînent le déclassement de notre pays", a-t-elle insisté.

27.000 adhérents ont répondu au questionnaire. Elle a par ailleurs salué le fait que plus de 27.300 adhérents sur près de 51.500 (à jour de cotisation) avaient à ce jour répondu aux questionnaires sur la "refondation" du parti, qu'elle a lancée depuis les élections présidentielle et législative. Parmi les nombreuses questions posées, elle a relevé que certaines portaient sur les "alliances que nous pourrions faire, car nous voulons rassembler". Marine Le Pen avait tendu en vain la main au désormais président des Républicains, Laurent Wauquiez, il y a quelques semaines. "J'avais fait un petit test de sincérité", a-t-elle commenté mercredi.