Manifestations : selon Mélenchon, la "radicalité" du président a poussé "au rapprochement"

Le président "donne le sentiment chaque semaine d'inventer des diversions et de vouloir aller encore plus loin", a déclaré Jean-Luc Mélenchon.
Le président "donne le sentiment chaque semaine d'inventer des diversions et de vouloir aller encore plus loin", a déclaré Jean-Luc Mélenchon. © boris HORVAT / AFP
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avec AFP , modifié à
Emmanuel Macron "donne le sentiment chaque semaine d'inventer des diversions", a déclaré Jean-Luc Mélenchon lors d'une manifestation à Marseille. 

Le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a estimé jeudi que "la radicalité du comportement" d'Emmanuel Macron avait "poussé au rapprochement de tout le monde", en marge d'une manifestation contre la politique du gouvernement à Marseille.

Macron "donne le sentiment chaque semaine d'inventer des diversions". "On est dans un processus où la radicalité du comportement du président a évidemment poussé au rapprochement de tout le monde", a déclaré le député des Bouches-du-Rhône, interrogé sur une éventuelle "convergence des luttes". Le président "donne le sentiment chaque semaine d'inventer des diversions et de vouloir aller encore plus loin".

"Il faut faire attention à bien affirmer les revendications de chacun, les gens ne se mettent pas en mouvement pour faire la convergence des luttes, ils se mettent en mouvement pour défendre les revendications qui correspondent à leur métier, à leur corporation et la défense du service public", a-t-il aussi estimé. "Il faut prendre en compte ça pour que le mouvement s'enracine bien et en même temps il faut organiser de matière méthodique le fait que l'on puisse agir en commun", a-t-il encore poursuivi.

Un président "ne devrait pas parler comme ça". Revenant sur les propos du président de la République, qui a notamment défendu ses réformes dans les Vosges mercredi après avoir été interpellé par des cheminots, Jean-Luc Mélenchon a jugé qu'un président "ne devrait pas parler comme ça" : "on en a connu d'autres qui faisaient les marioles comme ça. Juppé aussi, il était droit dans ses bottes, il a bien fallu qu'il les enlève". "Ce n'est pas une bonne façon de faire que d'annoncer aux gens 'Je vais vous passer dessus, je vais vous broyer, je vais vous écraser'", a poursuivi le député.