Macron sur sa candidature à la présidentielle : "Ma décision est irrévocable"

Emmanuel Macron, invité du 20 heures de France 2.
Emmanuel Macron, invité du 20 heures de France 2. © DR
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avec AFP , modifié à
Emmanuel Macron exclut l'idée de retirer sa candidature à l'élection présidentielle, même si François Hollande briguait un second mandat.

"Quand on prend ce type de décision, c'est une décision mûrement réfléchie, oui, c'est une décision irrévocable." Emmanuel Macron a officialisé mercredi sa candidature à l'élection présidentielle de 2017, et il n'envisage pas de reculer. Sa démarche n'est "en aucun cas une candidature de ralliement", a-t-il assuré mercredi soir sur France 2, interrogé sur la possibilité de s'écarter si François Hollande, qui l'a lancé en politique, venait à briguer un second mandat. "Si j'avais voulu me rallier, je n'aurais pas fait depuis plusieurs mois les choix qui ont été les miens", notamment le départ du gouvernement fin août, a-t-il ajouté.

Le tout frais candidat n'entend pas plus se soumettre à la primaire initiée par le Parti socialiste et organisée en janvier. "Je ne vais pas aller dans une primaire dont je ne partage ni le fonctionnement ni l'esprit", a-t-il asséné, fidèle à sa ligne de "rassemblement" : "Je ne parle pas à la gauche, je ne parle pas à la droite, je parle aux Français." Une position qui lui permet d'affirmer que sa candidature "n'est pas une candidature socialiste".

" La candidature qui est la mienne n'est pas une candidature socialiste "

"Une ère nouvelle". Contre la fatalité d'une France "bloquée par les corporatismes de tous ordres", "en déclin", persuadée que "le pire est à venir", l'ancien banquier d'affaires de 38 ans s'est dit "convaincu que notre pays a la force, le ressort, l'envie d'avancer". "Nous sommes entrés dans une ère nouvelle: la mondialisation, le numérique, le changement climatique, les inégalités croissantes, les conflits géopolitiques, le terrorisme, la crise démocratique des sociétés occidentales, le doute qui s'installe au cœur de nos sociétés", a-t-il égrené.

En réaction, Emmanuel Macron, sous les yeux de son épouse Brigitte, dit vouloir "une France qui croit en ses chances, qui risque, qui espère (...) une France entreprenante où chacun choisit sa vie. Et une France qui considère les plus faibles." Et l'ancien ministre de l'Économie de placer sa candidature "sous le signe de l'espérance".