Macron : les véhicules quasi-autonomes pourront être expérimentés à partir de 2019

Emmanuel Macron souhaite que la France soit en pointe dans le domaine des voitures autonomes.
Emmanuel Macron souhaite que la France soit en pointe dans le domaine des voitures autonomes. © Etienne LAURENT / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Pour développer la voiture autonome, la France va faire évoluer le cadre législatif qui régit leur circulation sur une partie du réseau routier.

La France aura dès 2019 le cadre législatif qui permettra d'expérimenter sur les routes les véhicules autonomes de niveau 4 (autonomie quasi-totale), a indiqué jeudi le président de la République Emmanuel Macron en présentant la stratégie française sur l'intelligence artificielle.

Conduite limitée aux autoroutes. Les voitures de niveau 4 dispensent le conducteur de tout devoir de vigilance. Elles lui permettent de s'engager dans d'autres tâches que la conduite telles que regarder un film ou travailler sur un écran. L'automatisation de la conduite reste cependant limitée à certaines routes telles que les autoroutes, et à des conditions météorologiques classiques, à la différence du niveau 5 qui ne met aucune contrainte.

Dispositif inclus dans la future loi Pacte. La France va présenter "courant" avril sa stratégie pour la voiture autonome, a expliqué Emmanuel Macron, soulignant qu'il s'agissait de mettre le pays "à la pointe de l'expérimentation et de l'industrialisation" en la matière. "Dès le début de l'année prochaine, nous disposerons du cadre législatif autorisant les expérimentations qui sera inclus" dans la future loi Pacte, a indiqué le président de la République.

"Cadre de régulation". "D'ici 2022", la France sera également dotée d'un "cadre de régulation" permettant la circulation des véhicules autonomes, a-t-il indiqué. Considérés comme l'un des axes principaux de développement de la mobilité individuelle ou collective à moyen terme, les véhicules autonomes font l'objet d'un effort massif de recherche et développement, de la part de constructeurs et équipementiers, mais aussi de géants d'Internet comme Google et de start-up, sans oublier des universités.