0:48
  • Copié
, modifié à
Le maire socialiste de Lyon, soutien d'Emmanuel Macron, réagissait sur Europe 1 à la démission du ministre de l'Economie. 
INTERVIEW

"Je pense qu'il doit être candidat, c'est la pensée de Gérard Collomb". Invité du Club de la Presse d'Europe 1, Le maire de Lyon, soutien affiché d'Emmanuel Macron, a réagi à la démission du fondateur d'En Marche! du poste de ministre de l'Economie. Il est revenu sur la démission difficile d'Emmanuel Macron, qu'il a qualifié de "fils spirituel" de François Hollande et sur l'ambition de son poulain. 

"Un vrai problème d'affection vis-à-vis de François Hollande". Selon Gérard Collomb, la rupture avec le chef de l'Etat n'a pas été facile. "Dans les derniers jours, il avait un vrai problème d’affection vis-à-vis de François Hollande : il (Emmanuel Macron) est un peu son fils spirituel", explique-t-il. "Il a fallu qu'il s'y reprenne à deux fois. Il a vu le président lundi qui l'a convaincu de revenir le lendemain", ajoute-t-il. "Il voulait une démission qui soit propre et pas vindicative". 

Macron sera candidat si Hollande n'y va pas. Gérard Collomb a aussi confirmé que le leader d'En Marche! serait bien candidat si François Hollande était empêché. "Ce qu’il veut c’est parcourir son chemin pour faire en sorte que si en décembre le président de la République ne renoue avec la confiance des Français, tout d’un coup il y a une réponse progressiste qui soit possible. C’est pour cela qu’il se prépare", développe-t-il. "Si François Hollande regagne la confiance des Français, il sera alors candidat en tant que président de la République".

Mais visiblement, ce n'est pas l'hypothèse retenue par le maire de Lyon. "Les gens ne me disent pas : 'je veux François Hollande candidat'". "Je ne vois pas l'opinion française se retourner", complète-t-il, avant d'asséner : la grande faute de Hollande, c'est ne pas avoir fait le pacte de compétitivité voire la loi Travail la première année". 

Des ralliements au centre-droit. Interrogé sur des ralliements surprises, Gérard Collomb a confirmé qu'il y en aurait. S'il a refusé de dévoiler des noms, il a prédit des ralliements de "centre-droit, qui font partie de l'équipe restreinte de campagne".