Macron appelle les ministres à "la constance et la cohérence"

"Il y a une impatience, des colères, des blessures. Il faut y répondre sans facilité (...) en s'attaquant aux causes profondes", a affirmé Emmanuel Macron.
"Il y a une impatience, des colères, des blessures. Il faut y répondre sans facilité (...) en s'attaquant aux causes profondes", a affirmé Emmanuel Macron. © THOMAS SAMSON / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Le chef de l'État a appelé mercredi le gouvernement remanié la veille à "ne pas manquer de constance et de cohérence" pour appliquer "une politique réaffirmée".

Emmanuel Macron a ouvert mercredi le conseil des ministres en appelant le gouvernement remanié la veille à "ne pas manquer de constance et de cohérence" pour appliquer "une politique réaffirmée". Dans une introduction de 15 minutes filmée, le chef de l'État a détaillé face aux 35 membres du gouvernement - ministres et secrétaires d'État réunis - les priorités d'"une politique maintenue et réaffirmée", comme il l'avait déclaré mardi soir dans une allocution télévisée.

"Il y a une impatience". "Je pense que ce qui est attendu de nous, c'est de ne pas manquer de constance et de cohérence", a-t-il ajouté. "Il y a une impatience, des colères, des blessures. Il faut y répondre sans facilité (...) en s'attaquant aux causes profondes", selon lui. 

Un hommage aux ministres partis. Il a aussi rendu hommage aux ministres ayant quitté le gouvernement, en citant Françoise Nyssen, Stéphane Travert et Jacques Mézard, qui "ont œuvré avec beaucoup d'engagement". "Beaucoup de nos concitoyens pensent que c'est facile, certains mêmes vont à imaginer que c'est un privilège d'être ministre. C'est un honneur (...) Mais ça n'a rien d'aisé par les temps que nous vivons", a-t-il prévenu en saluant les huit nouveaux entrants. Il leur a ensuite présenté les priorités pour faire de la France "la véritable puissance du XXIe siècle dont nous avons besoin". En détaillant les réformes engagées et à venir dans l'éducation, le social, l'organisation de l'Etat, l'environnement, où "le choix que nous avons fait n'est pas celui du tragique ni celui du déni".