Macron appelle à une "mobilisation nationale pour les villes et pour les quartiers"

"C'est une mobilisation de toute la nation qui seule peut répondre au défi immense" de la politique de la ville, a affirmé le chef de l'État
"C'est une mobilisation de toute la nation qui seule peut répondre au défi immense" de la politique de la ville, a affirmé le chef de l'État © Capture écran
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avec AFP , modifié à
À Tourcoing, le chef de l'État a appelé à "une mobilisation de toute la nation" pour répondre "au défi immense" de la politique de la ville. La lutte contre la radicalisation était également au cœur de son discours.

Un long discours sur les banlieues, six mois après son élection. Emmanuel Macron a appelé mardi à Tourcoing, dans le Nord, à une "mobilisation nationale pour les villes et pour les quartiers", promettant "un plan de bataille clair". Il a également évoqué les crédits accordés à la politique de la ville, ainsi que la radicalisation qui "s'est installée parce que la République a démissionné".

Un "défi immense". "C'est une mobilisation de toute la nation qui seule peut répondre au défi immense" de la politique de la ville, a affirmé le chef de l'État. "Cette mobilisation nationale pour les villes et pour les quartiers, elle doit être celle du gouvernement, des collectivités territoriales, des associations, des entreprises, des intellectuels", a-t-il dit, promettant "un plan de bataille clair, avec une mobilisation pleine et entière".

"Personne ne perdra le moindre crédit en 2018". Le chef de l'Etat a par ailleurs affirmé que "personne ne perdra, dans les communes concernées par la politique de la ville, le moindre crédit sur 2018". Il y aura "maintien de tous les engagements" et "les quelques collectivités qui auraient pu perdre au changement de périmètre en cours" seront "compensées". Il a aussi affirmé que "ceux qui défendent" les contrats aidés "n'en voudraient pas pour eux-mêmes !"

Quinze plans contre la radicalisation. Le chef de l'État a également estimé lors de son déplacement que la "radicalisation s'est installée parce que la République a démissionné" dans "nombre de nos territoires en difficulté", promettant "une quinzaine de plans de lutte contre la radicalisation" d'ici au début de l'année 2018.