LR valide son projet amendé pour les législatives

La question des éventuels ralliements au camp Macron a également été abordée lors du bureau politique.
La question des éventuels ralliements au camp Macron a également été abordée lors du bureau politique. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Ce projet, qui sera présenté mercredi, modifie celui de François Fillon, avec des mesures en faveur du pouvoir d'achat des Français.

Les membres du bureau politique de LR ont validé mardi, sans vote, leur projet amendé en vue des législatives, en "réaffirmant avec force leur volonté de gagner ces élections autour de leur chef de file François Baroin", a-t-on appris de sources concordantes.

Projet de baisse des impôts. Ce projet, qui sera présenté mercredi au cours d'une conférence de presse au siège du parti, dans le 15ème arrondissement de Paris, modifie le projet de François Fillon, battu au premier tour de la présidentielle, avec des mesures en faveur du pouvoir d'achat des Français. Il prévoit ainsi une baisse de 10% de l'impôt sur le revenu de tous les ménages, la suppression de l'augmentation de la TVA, le rétablissement des heures supplémentaires défiscalisées.

Les ralliements au camp Macron en question. "Les Républicains souhaitent la réussite de la France et ce sont nos candidats qui porteront le meilleur projet pour notre pays", a affirmé Bernard Accoyer, secrétaire général de LR, lors du BP auquel ont participé environ 90 personnes. La question des éventuels ralliements au camp Macron a également été abordée, alors que certains ténors (juppéistes notamment, Jean-Pierre Raffarin, Fabienne Keller ou Christian Estrosi) seraient prêts à travailler avec les macronistes.

François Baroin a affirmé que "tout membre de LR qui rejoindrait un autre mouvement ou parti se placerait de lui-même en dehors de notre famille politique". Tout en mettant en garde contre "la violence dans les mots" (allusion aux propos de François Baroin qui avait évoqué ces derniers jours "l'exclusion" de LR de ceux qui rejoindraient Macron), Jean-Pierre Raffarin a tenu à "réaffirmer" son "appartenance" à sa famille politique, plaidant pour "l'alternance la plus forte possible".

Xavier Bertrand "sait où [il] habite". Alors que des rumeurs courent sur son possible ralliement au président élu, Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, a affirmé : "Je suis un écran de fumée. Si je suis là ce soir, c'est que je sais où j'habite". "Macron veut nous voir disparaître, ce qui est potentiellement grave, car s'il échouait, il ne resterait plus comme alternative que les extrêmes", a argué Patrick Devedjian.