Loi Travail : Jean-Claude Mailly maintient sa demande de retrait du texte

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avec agences , modifié à
Le secrétaire général de FO a annoncé qu'il venait de confirmer sa demande de retrait du texte auprès de Manuel Valls, après les annonces de ce dernier.

Le secrétaire général de Force ouvrière (FO) Jean-Claude Mailly a une nouvelle fois réclamé lundi le retrait du projet de loi réformant le Code du travail, n'étant pas satisfait par les modifications du texte présentées par Manuel Valls.

"Je viens de confirmer au Premier Ministre, au nom de FO, faute de suspension, la demande de retrait du projet de loi", a indiqué sur son compte Twitter le patron de Force ouvrière, alors que la réunion des partenaires sociaux à Matignon était toujours en cours.

La CGT demande aussi le retrait. C'est aussi le cas de la CGT, qui fait état d'un désaccord de fond et déplore notamment l'absence d'intégration du compte épargne temps dans le compte personnel d'activité (CPA).

Décision le 21 mars pour la CFE-CGC. De son côté, la présidente de la CFE-CGC, Carole Couvert, s'est réjouie, également dans un tweet, du fait que "l'unité syndicale réformiste fait bouger les lignes", "mais (ce n'est) pas tout pour CFE-CGC" qui réclame le "retrait du référendum" d'entreprise. "Nos fédérations décideront lundi 21 mars si le projet El Khormi a suffisamment bougé ou non" a-t-elle ajouté dans un autre tweet.

Les syndicats réformistes confiants. Les syndicats réformistes ont quant à eux estimé que les propositions de réécriture du projet de loi réformant le Code du travail allaient dans le bon sens. "CFDT, CFTC et CGC considèrent que les annonces de Valls vont dans le bon sens", a déclaré ainsi déclaré à Reuters Pierre Burban, le secrétaire général de l'Union professionnelle artisanale (UPA).

Sans se prononcer sur l'ensemble des annonces du Premier ministre, la CFDT note ainsi sur Twitter des revendications pour lesquelles elle a obtenu satisfaction, en les estampillant "obtenu": le "développement de la négociation collective en entreprise et dans les branches" et le "retrait du plafonnement des indemnités prud'homales".