Loi Macron : l'exécutif prêt à "accepter" des amendements du Sénat

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INTERVIEW E1 - Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État aux relations avec le Parlement, veut aller vite sur la loi Macron.

La loi Macron, adoptée à l'Assemblée grâce au recours du gouvernement à l'article 49-3, va être débattu au Sénat en avril. La droite, majoritaire à la chambre haute, a déjà promis de l'amender. La majorité de gauche acceptera-t-elle ces amendements ?

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"On peut accepter" des amendements. "S'il y a des amendements intéressants, on peut les accepter. Si cela peut donner plus d'activité économique, c'est le sens de ce que nous voulons", a fait savoir Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État aux relations avec le Parlement, invité vendredi d'Europe1. "On ne s'interdira pas non plus d'aller dans la consolidation des droits sociaux", précise toutefois Jean-Marie Le Guen, qui tacle : pour l'instant "l'UMP a préféré l'obstruction que l'avancée".

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Une "application dès cet été". Le gouvernement usera-t-il à nouveau du 49-3 dans le reste du parcours parlementaire de la loi Macron ? "Constitutionnellement, nous avons le droit. Nous verrons. Ce que nous voulons, c'est ne pas perdre de temps. Nous voulons une application dès cet été. Dès que la loi sera publiée, des décrets seront publiés en ce sens".

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Jean-Marie Le Guen se montre par ailleurs sévère envers les "frondeurs" du PS, qui refuse de voter pour la loi Macron. "Les électeurs de gauche attendent de la solidarité", martèle le secrétaire d'Etat, pour qui les "querelles internes au PS" prennent le pas sur le bien public. "Toutes les paroles qui risquent d’affaiblir le gouvernement ne vont pas dans le bon sens", conclut-il enfin, interrogé sur l'opposition de Martine Aubry à la loi, pour qui le texte représente "une régression". 

>> Pour (ré)écouter l'interview dans son intégralité, c'est par ici :

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