L'ex-PDG d'Axa Henri de Castries maintient son soutien à François Fillon

Henri de Castries, l'ex-PDG d'Axa, maintient son soutien à François Fillon
Henri de Castries, l'ex-PDG d'Axa, maintient son soutien à François Fillon © FRANCOIS GUILLOT / AFP
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avec AFP
Insistant sur "le projet vitaminé" de François Fillon, Henri de Castries l'ex-PDG d'Axa maintient son soutien au candidat de la droite malgré les nombreux départs dans son équipe.

A la veille d'une manifestation de soutien à François Fillon, l'ex-PDG d'Axa Henri de Castries, continue de supporter le candidat de la droite. Dans une interview au Parisien, il estime que François Fillon, prochainement mis en examen pour des soupçons d'emplois fictifs, "a la légitimité de sa très large victoire à la primaire" de la droite.

Les départs, "vraiment de l'écume". Alors que les défections se comptent par dizaines dans le camp Fillon, "moi je n'ai jamais eu de doutes sur la force de son caractère et la profondeur de sa détermination", précise ce proche de l'ancien Premier ministre. Pour l'ex-PDG d'Axa, ces départs sont "vraiment de l'écume". "Ce que l'on doit à nos citoyens c'est une explication sur le fond", a-t-il insisté, assurant préférer "le projet vitaminé de François Fillon à la tisane proposée par Emmanuel Macron et au poison du projet du Front national".

Fillon, un conseiller "précieux". Henri de Castries a également nié tout conflit d'intérêt dans la rémunération de la société 2F Conseil de François Fillon, à hauteur de 200.000 euros. "Axa a demandé les conseils de François Fillon au moment de la crise des dettes européennes en 2012. Bénéficier de l'expérience d'un homme d'Etat sur ce que peut être l'évolution de l'économie et de l'épargne européennes, c'est précieux", a affirmé le dirigeant d'entreprise. Axa avait déjà clarifié à la mi-février l'objet des missions demandées au candidat de la droite.

Près de 140 proches de François Fillon, impliqués dans sa campagne ou non, ont lâché le candidat de la droite à la présidentielle à la suite de son annonce d'une mise en examen mi-mars.