Les temps forts de Sarkozy à Annecy

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Le président-candidat était en Haute-Savoie jeudi pour son premier déplacement de campagne

Nicolas Sarkozy a vécu, jeudi à Annecy, sa première journée en tant que candidat officiel à sa réélection. Bain de foule, serrages de mains, bons mots, discussion avec des anonymes… Le chef de l’Etat n’a oublié aucun des passages obligés d’un prétendant à l’Elysée. Europe1.fr compile les cinq temps forts de la journée du président-candidat, avant son premier meeting en fin d’après-midi.

Première affiche. La journée du candidat Sarkozy a débuté avec la divulgation par Le Figaro, dès les premières heures de la matinée de l’affiche de sa campagne. Le regard fixe, un léger sourire aux lèvres, Nicolas Sarkozy pose devant une mer calme avec, dans un ciel bleu, son slogan en lettres blanches : 'La France forte". Quelques heures plus tard, le nouvelobs.com révélait que la photographie d’arrière-plan représentait la mer Egée, en Grèce, et n’a donc pas été prise d’une côte française.

Première bonne nouvelle. Hervé Morin, qui n’a jamais réussi à dépasser le 1% d’intentions de vote dans les sondages, a décidé de jeter l’éponge. Le président du Nouveau centre l’annonce dans une interview dans Le Figaro magazine à paraître samedi. Sans surprise, l’ex-ministre de la Défense annonce dans le même temps qu’il rallie Nicolas Sarkozy.

Premier bain de foule. C’est un cortège riche d’une vingtaine de membres de la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy, mais aussi d’une centaine de journalistes, qui s’est ébranlé dans les rues d’Annecy. Le candidat a serré de nombreuses mains aux Annéciens venus le soutenir.

Premiers bons mots. A la rencontre des commerçants de la vieille ville d’Annecy, Nicolas Sarkozy a lâché quelques bons mots, ravissant un auditoire conquis. "Après le chocolat et les crêpes, je vais prendre 100 kilos", a-t-il ainsi lancé à la crêperie chez Denis. Et quand une passante l’interpelle : "Comment on vous appelle président ou candidat ?", le chef de l’Etat répond : "Appelez-moi Nicolas".

Première gêne. Le candidat Sarkozy a dû faire face à sa première question gênante. "Monsieur Sarkozy, pensez-vous, comme vous l’avez dit en 2010 à David Pujadas pour la presse, que des officines sont derrière les juges qui ont mis Eric Woerth en examen ?", l’a interrogé un journaliste de Mediapart. "Ecoutez... qu’est-ce que vous me parlez de ça... Je suis là... à Annecy, j’ai pas envie de parler de ça", a répondu le chef de l’Etat, visiblement agacé.

Premier meeting. Nicolas Sarkozy a conclu cette longue journée par un premier meeting, dans la salle de l'Arcadium. Le président-candidat a expliqué sa décision de briguer un second mandat, a déclamé son amour de la France et, surtout, adressé de vives critiques à son principal rival, François Hollande. Sans toutefois jamais nommer le candidat socialiste.