Les mesures du plan de rigueur étudiées

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avec AFP , modifié à

Premier tour de chauffe budgétaire mercredi à l'Assemblée : les députés de la commission des Finances débattront des mesures du plan gouvernemental de rigueur applicables dès cette année, l'occasion pour droite et gauche de s'affronter sur leurs stratégies face à la crise. Juste après le Conseil des ministres, le ministre de l'Economie François Baroin et la ministre du Budget Valérie Pécresse sont en effet attendus devant la commission avec dans leur cartable les derniers détails du collectif budgétaire, qui modifie la loi de finances 2011.

 Une grande partie des mesures annoncées par François Fillon la semaine dernière sera discutée à l'automne lors de l'examen des budgets 2012 de l'Etat et de la sécurité sociale, mais quelques-unes, d'application immédiate, avec un gain attendu d'un milliard d'euros en 2011, doivent être votées sans attendre. Parmi les mesures au programme mercredi figurent la suppression de l'abattement sur les plus values immobilières, la limitation de reporter les déficits pour les entreprises, la hausse des prélèvements sociaux sur les revenus du capital et le relèvement du taux de TVA sur les parcs d'attraction, objet de tirs croisés à gauche et à droite. Autre disposition, particulièrement critiquée par la gauche: la hausse de la taxation sur les contrats complémentaires santé.

Après l'examen en commission, le texte viendra en séance lors de la session extraordinaire des 6 et 7 septembre, avant d'aller au Sénat. Selon plusieurs sources parlementaires, l'idée est d'"en avoir fini avant les élections sénatoriales" du 25 septembre et d'obtenir un vote identique dans les deux chambres.