Les Français qui rejoignent l'EI doivent assumer le risque, selon Castaner

Le porte-parole du gouvernement était interrogé sur un article du "Wall Street Journal" selon lequel les forces spéciales françaises traqueraient les djihadistes venus de France.
Le porte-parole du gouvernement était interrogé sur un article du "Wall Street Journal" selon lequel les forces spéciales françaises traqueraient les djihadistes venus de France. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec Reuters
Le porte-parole du gouvernement était interrogé sur un article du "Wall Street Journal" selon lequel les forces spéciales françaises traqueraient les djihadistes venus de France.

Les combattants français qui rejoignent les rangs de l'État islamique en Irak et en Syrie doivent assumer le risque d'être tués, a déclaré le porte-parole du gouvernement français Christophe Castaner, mercredi.

27 noms de Français à éliminer. "Je le dis à tous les combattants qui rejoignent Daech et qui vont à l'étranger pour mener la guerre, mener la guerre c'est prendre des risques, et qu'ils assument leurs risques", a-t-il dit lors du compte rendu du conseil des ministres. Il était interrogé sur un article du Wall Street Journal selon lequel la France fait appel aux forces irakiennes pour éliminer les Français présents à Mossoul, que les forces locales, appuyées par la coalition internationale, tentent de reprendre des mains des djihadistes. Les forces spéciales françaises auraient ainsi, selon le quotidien américain qui cite des sources irakiennes et françaises sur place, fourni aux unités irakiennes une liste de 27 noms de combattants français à éliminer.

700 Français présents en Syrie ou en Irak. Selon les derniers chiffres officiels français, environ 700 Français seraient présents sur les théâtres d’opération syriens ou irakiens. En janvier, avant le début de l'offensive de reconquête de Mossoul, une source diplomatique française faisait état d'une soixantaine de Français combattant au sein de l'EI dans la ville.