Les candidats ont passé leur grand oral

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la rédaction d'Europe1.fr , modifié à
Annonces et réactions, revivez les prestations des cinq derniers candidats à la présidentielle.

Des paroles et des actes, deuxième partie. Jeudi soir, les cinq candidats qui ne se sont pas exprimés la veille étaient interrogés sur France 2. Chacun a bénéficié, comme leurs adversaires, de 16’34’’ de temps de parole. François Bayrou, Jacques Cheminade, Jean-Luc Mélenchon et enfin Nicolas Sarkozy, s’exprimeront.

22h58. L'émission est terminée.

22h55. "On ne fait pas l'Europe sans nous". Jean-Luc Mélenchon a confirmé sa volonté de réformer le statut de la Banque centrale européenne, pour qu'elle ne soit plus indépendante, et ce malgré l'opposition d'autres pays européens, dont l'Allemagne. "Si je suis élu, je serai le représentant de la deuxième puissance économique, du plus grand territoire. Je ne serai pas un passant qui passe par hasard. On ne fait pas l'Europe sans nous."

22h51. "Donner des papiers aux travailleurs sans papiers". Jean-Luc Mélenchon souhaite régulariser les sans-papiers qui travaillent. "Nous avons fabriqué des clandestins en multipliant les embûches pour le renouvellement des papiers. Les gens qui travaillent doivent avoir des papiers."

22h45. "Je suis le recours à gauche". Jean-Luc Mélenchon a nié servir les intérêts de Nicolas Sarkozy en montant dans les sondages. "A mesure que je monte, le total de la gauche augmente. C'est n'est donc pas une menace pour la gauche. La 6e République, sortir de l'Otan, le Smic à 1.700 euros, le plafonnement des rémunération des patrons. Si c'est ça aider Sarkozy, alors j'y suis prêt", a-t-il déclaré. "Je suis le recours à gauche. Mais chaque fois que François Hollande avance, tant mieux."

22h41. "Ni grisé, ni blasé". Face aux bons sondages, Jean-Luc Mélenchon refuse de s'enflammer. "Je ne suis ni grisé, ni blasé. Je ne suis ni grisé, ni blasé. J’ai plaisir à voir que ce que nous avons entrepris rencontre une telle audience."

22h38. "une mobilisation de masse."Jean-Luc Mélenchon a répété son envie de passer à la 6e République. la politique, c'est "des histoires pour les enfants, un monde vieillot, passé. Je crois au régime parlementaire stable. C'est pourquoi j'ai déclenché une mobilisation de masse pour la 6e République."

22h34. Jean-Luc Mélenchon est le dernier à entrer en scène.

22h30. Un salaire jusqu'à la mort :

22h27. "Interdiction de tous les licenciements". Nathalie Arthaud a estimé qu'il fallait interdire tous les licenciements. "C'est une mesure d'urgence". "Nicolas Sarkozy a fait son bilan, merveilleux, mais il a oublié que sous son mandat, il y a eu un million de chômeurs de plus, que sur trois ans, 900 usines avaient fermé. C'est une hémorragie, il faut un garrot. Donc l'interdiction de tous les licenciements."

22h20. "La dictature du grand capital". La candidate LO a estimé que la société vivait sous le joug d'une "dictature du grand capital, des banquiers.Ce talon de fer écrase les travailleurs. Et l'exploitation s'aggrave.Il faut inverser la chose. Au lieu que ce soit une minorité qui décide, il faut qu’on décide collectivement. Karl Marx avait appelé ça la dictature du prolétariat. Pour moi, c’est la plus grande démocratie",a-t-elle déclaré.

22h16. "Reprendre le contrôle de l'économie". Nathalie Arthaud a affirmé que son objectif était de remettre la main sur l'économie. "Les banquiers sont irresponsables, ils jouent à la roulette russe. Il y a une nécessité sociale qu'on les empêcher de nuire, qu'on reprenne le contrôle des banques.". Et pour lutter contre les licenciements, "je ne connais que la force sociale, des travailleurs qui revendiquent leurs droits, qui passent pas un emploi", a lancé la candidate de LO.

22h13. Nathalie Arthaud prend le relais.

22h11. "Un grand rassemblement de l'unité nationale". Refusant d'y voir un appel du pied à François Bayrou, Nicoals Sarkozy a affirmé qu s'il était réélu, il proposerait une grand rassemblement de l’unité nationale.Quand le président de la République a gagné les élections, son devoir est de ne pas s’enfermer. si je devais refaire l'ouverture, je le referai."

22h08. "Les sondages, tout le monde s'en moque". Nicolas Sarkozy a fait montre de sa confiance, malgré les sondages qui le donnent battus au deuxième tour. "Les sondages, tout le monde s’sen moque. Dans une semaine, on aura le résultat du premier tour, et comme d’habitue, il y aura de grandes surprises. c'est le peuple qui fait l'élection."

22h02. "Mme Joly, c’est qui ?". Interrogé sur les accusations, la veille sur le même plateau, d'Eva Joly, Nicolas Sarkozy a répondu sèchement. "Mme Joly, c'est qui ? c'est l'alliée de M. Hollande. Quand je vois qu'elle viole toutes les règles de droit, porte des accusations sans preuve, a été magistrate, ça fait frémir", a-t-il riposté, puis : "au ragot, à la médisance, à la méchanceté parce qu’on a rien à dire, permettez-moi de lui opposer le mépris lz plus cinglant."

21h58. Sarkozy s'en prend au Financial Times. Invité à réagir sur un édito su quotidien britannique, le chef de l'Etat a vertement répondu. "Le 'FT' a toujours prôné et défendu le modèle anglo-saxon, et considéré que les français étaient incorrigibles. Qu’il ne soit pas d’accord avec moi, j’en suis ravi, parce que je ne suis pas d’accord avec eux. Il ne veulent pas de lois, pas de règlementation du monde. je suis pour l'exact inverse."

21h53. Le problème de Hollande, c'est sa politique. Interrogé sur le risque d'attaque des marchés si François Hollande est élu, comme son camp et lui-même le sous-entend, Nicolas Sarkozy a confirmé à demi-mots. "Aujourd'hui, on rembourse nos dettes à moins de 3%. Il vaut mieux le rembourser à ce taux historiquement bas qu'à 6%. Le problème, ce n'est pas François Hollande, c'est sa politique. Il dit qu'il n'y a pas de problème de dépenses publiques, puisqu'il veut embaucher 61.000 fonctionnaires.

21h49. Sarkozy fait son entrée sur le plateau.

21h47. "Je voterai Hollande ou blanc". Jacques Cheminade a confirmé ce qu'il avait déjà déclaré sur Europe 1 : qu'il voterait François Hollande, s'il montre du caractère, ou blanc. "Mais je ne donnerai pas de consigne à mes électeurs.

21h43. "Deux types d'imbéciles". Interrogé sur les thèses conspirationnistes, Jacques Cheminade a estimé qu'il y avait "deux types d'imbéciles : ceux qui disent qu’il y a des complots partout et ceux qui disent qu’il y a des complots nulle part. Moi, je recherche les causes. Les causes, c’est que l’argent ne va plus au travail, au développement économique, mais au jeu financier, de plus en plus, qui tourne en rond et ne sert pas l’avenir."

21h38. "Démanteler le casino". Jacques Cheminade s'en est pris aux banques, en affirmant qu'il fallait scruter de près les comptes des banques. "Il ne faut pas payer les dettes de jeu de ceux qui ont fait n'importe quoi. il faut démanteler le casino. Et ça, c'est la séparation des fonctions des banques", entre la spéculation  d'une part et le crédit et le dépôt d'autre part.

21h35. "Je suis une jeep tout terrain". Enarque, polytechnicien, Jacques Cheminade a expliqué pourquoi il n'avait pas chosi une carrière de chercheur. "Je suis une jeep tout terrain. Ce qui m’intéresse, c’est de voir les choses sous tous les angles", a-t-il dit.

21h29. Cheminade défend son programme sur l'espace. Souvent raillé pour sa volonté d'industrialiser Mars ou La Lune, Jacques Cheminade s'est défendu."Pour aller vers demain, il faut aller aujourd’hui", a-t-il déclaré. "L’espace une traction vers l’avenir, grâce à la recherche, on a les ordinateurs, les GPS, la greffe du coeur. "L’espace une traction vers l’avenir. Si mon programme sur l’espace considéré comme une bizarrerie, c’est qu’on pense à court terme."

21h25. Cheminade s'avance à son tour.

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21h23. Bayrou ironise sur "les déclaration sympathiques" à son endroit. "Il y a beaucoup de déclarations sympathiques à mon endroit, sur ma droite et sur la gauche", a-t-il remarqué, refusant toutefois de se prononcer pour l'un des deux favoris. "Je refuse de se proejter dans un second tour joué d’avance", a-t-il affirmé.

21h19. Bayrou pour l’homoparentalité. Le candidat du Modem estime que dans le cas d’un enfant élevé par deux hommes et deux femmes, et qu’un seul parent est reconnu comme légal, "il vaut mieux reconnaître le lien avec le deuxième parent, car si le parent légal meure, qu’est-ce qu’il reste à l’enfant. Il faut une démarche humaniste, un peu généreuse, qui part de l’intérêt de l’enfant", a-t-il estimé.

21h15. "Je ne veux pas que la France devienne l’Espagne". François Bayrou a brandi la menace de l’Espagne, "un pays obligé de sacrifier l’essentiel, la solidarité, pour échapper à la faillite". Et pour éviter de suivre l’exemple ibère, "il suffit qu’on ne dépense pas plus l’année prochaine qu’on a dépensé cette année", a-t-il expliqué. "Quel pays dévoyé, déréglé, que celui où on considère comme normal, alors que toutes les familles et associations, tous les artisans sont obligés d’équilibrer leurs comptes, que l’Etat, lui, entasse la dette sur le dos des enfants. Ce n’est plus acceptable", s’est-il emporté.

21h14.  Sur Twitter, Yves Jégo raille. Membre du Parti radical (soutien de Sarkozy), il tient à préciser que le candidat UMP prône aussi les vertus du Made in France.

21h12. "Il faut un label" pour le produire en France.Pour réindustrialiser le pays, François Bayrou propose de metrre en palce "une organisation nationale pour la stratégie filière par filière. Il faut une volonté nationale qui nous permette de regagner les parts de marchés qui nous ont échappé". Le candidat du Modem propose aussi "un label. Selon une récente étude, 84% des Français voudraient qu’il y ait un label pour qu’ils sachent ce qu’ils achètent."

21h07. "Le modèle social français est gravement menacé", au terme de quelques mois. François Bayrou a répété son credo du "produire en France". Selon lui, les problèmes économiques sont "le fruit du même arbre : on ne produit pas en France. Il faut concentrer toutes les forces, tous les moyens disponibles sur ce seul objectif : produire en France".

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21h04. "Les guerres de religion ne sont jamais éteintes". Questionné sur l’affaire Merah et son discours que d’aucuns ont jugé rapide, François Bayrou a assumé et nié qu’il visait Nicolas Sarkozy. "Je n’ai jamais mentionné ni de près ni de loin Nicolas Sarkozy dans cette affaire. Je parlais des poisons que sont la haine des juifs, la haine des musulmans, qui sont entretenues, qui flambent, qui tournent sur Internet. Ces haines-là me trouveront toujours contre elle. Les guerres de religion ne sont jamais éteintes, elles menacent toujours de se rallumer. Je suis de ceux qui, comme Henri IV,  choisiront toujours la réconciliation et l’édit de Nantes.

21h. François Bayrou ouvre le bal.