Lepage fustige la "violence" de Sarkozy

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L'écologiste a lié la "violence" du président-candidat à la "montée du fascisme dans les années 30".

Corinne Lepage, invitée d'Europe 1, a attaqué lundi tous azimuts ses adversaires, Nicolas Sarkozy en tête. Pour l'ancienne ministre de l'Environnement d'Alain Juppé, l'entrée en campagne du président-candidat s'est traduite par l'irruption de "la violence à l'état le plus pur" dans le débat politique. "Je trouve ça extrêmement grave, c'est comme ça qu'a commencé la montée du fascisme dans les années 30", a-t-elle souligné. La veille, elle avait déjà relevé la "dérive populiste, voire fascisante" de Nicolas Sarkozy.

La présidente de Cap21 a souligné particulièrement "la violence contre les corps intermédiaires que sont les syndicats et les associations" lors du discours du chef de l'Etat dimanche à Marseille.

Corinne Lepage a dénoncé "la violence" de Nicolas Sarkozy :

Autre motif de son courroux : l'absence de débat sur l'écologie dans cette campagne présidentielle. Corinne Lepage a d'ailleurs estimé qu'il "y a tout un symbole dans l'enterrement du Grenelle avec Jean-Louis Borloo qui va à Veolia et Claude Allègre qui rejoint Nicolas Sarkozy".

Sarkozy, "fossoyeur" de l'écologie

Pour la candidate, Nicolas Sarkozy "après avoir été le promoteur de la prise en charge sérieuse de l'écologie en a été le fossoyeur".

Corinne Lepage a également déploré le rôle "contre-productif" joué par Eva Joly dans cette campagne. "Si je n'y suis pas [faute de parrainages suffisants], il n'y aura pas d'environnement crédible dans cette campagne, il n'y aura pas d'écologie tout simplement parce qu'Eva Joly est contre-productive et qu'elle ne sert pas la cause écologiste, elle la dessert à longueur d'antenne", a-t-elle estimé.