Le contexte. François Hollande arrivera-t-il (enfin) à se sortir de la polémique sur Leonarda, cette jeune collégienne rom expulsée au cours d’une sortie scolaire ? Vendredi dernier, les lycéens décidaient de bloquer leurs établissements pour protester. Ils avaient notamment reçu le soutien de Jean-Luc Mélenchon. Mardi, ce sont les écologistes qui ont invité les jeunes à poursuivre leur contestation.
"Il faut se mobiliser". Jean-Vincent Placé a été le premier à dégainer, mardi matin, sur RTL. "Il faut se mobiliser", a lancé le président du groupe des sénateurs écologistes, en espérant que "le mouvement des lycéens" reprenne. Les encourage-t-il à manifester? "Oui, bien sûr" car, selon lui, "le geste humain, naturel, c'était de faire revenir cette famille" expulsée au Kosovo.
Un peu plus tard dans la journée, c’est Pascal Durand, patron d’Europe Ecologie - les Verts, - un parti qui, rappelons-le, fait partie de la majorité gouvernementale - qui a apporté son écot à la fronde écologiste, assurant que son mouvement soutenait "la mobilisation des lycéens indignés" par l'affaire Leonarda, et a demandé "l'arrêt des expulsions de tous les enfants scolarisés et de leur famille".
Dans ce communiqué, EELV réclame aussi "que la France favorise dans les plus brefs délais le retour" de la collégienne "et de sa famille", ainsi que celui du lycéen arménien Khatchit Khachatryan, expulsés ce mois-ci. Ce texte fait "suite aux évènements liés à l'affaire Leonarda et aux déclarations du président de la République et du ministre de l'Intérieur de ces derniers jours", précise le texte, co-signé par Pascal Durand et ses deux porte-parole Elise Lowy et Jean-Philippe Magnen.
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• REVUE DE PRESSE - Le "naufrage" Hollande
• L’INFO - Leonarda peut revenir, mais "seule"
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• RECIT - Arrêtée et expulsée durant une sortie scolaire