Législatives : Juppé soutient une candidate LREM, Macron vers une majorité confortable ?

Alain Juppé soutient une candidate LREM, le parti d'Emmanuel Macron.
Alain Juppé soutient une candidate LREM, le parti d'Emmanuel Macron. © AFP
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Alain Juppé a annoncé son soutien à Aurore Bergé, candidate macroniste dans les Yvelines. Le parti de l'ancienne responsable de sa campagne numérique est favori pour obtenir une majorité absolue.

Duels attendus, histoires décalées, déclarations fracassantes… Avec "L'œil des législatives", suivez chaque jour sur Europe1.fr le meilleur de la campagne.

#Le soutien du jour : Juppé au chevet de Bergé (LREM) dans les Yvelines

Alain Juppé va soutenir La République en Marche!. Non pas au niveau national, le maire de Bordeaux étant toujours membre des Républicains, mais dans une circonscription précise : celle d'Aurore Bergé, candidate LREM et ancienne responsable de la campagne numérique lors de la primaire perdue par l'ancien Premier ministre, en novembre. Dans la 10ème circonscription des Yvelines, Aurore Bergé affronte Jean-Frédéric Poisson, leader du Parti chrétien-démocrate et autre participant de la primaire de la droite. "Je connais son engagement, son énergie et sa détermination. J'ai pu les mesurer lorsqu'elle a travaillé à mes côtés dans le cadre de la primaire de la droite et du centre", affirme Alain Juppé, qui dit partager les "mêmes valeurs" qu'elle. Un soutien mis en avant par la candidate LREM, qui s'est empressée de tweeter ce message, ajoutant qu'elle en était "très fière et émue".

#Le sondage du jour : En Marche! bien placé pour une large majorité

Les sondages se suivent et se ressemblent pour le parti d'Emmanuel Macron. Dans la dernière enquête d'opinion en date, réalisée par Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France et publiée mardi, La République en Marche! (LREM) serait créditée de 29,5% des voix, contre 23% pour Les Républicains, 17% pour le Front national, 12,5% pour la France insoumise et 8,5% pour le Parti socialiste. Ce qui permettrait au parti présidentiel de décrocher entre 385 et 415 sièges le 18 juin, chiffre largement supérieur à celui requis pour disposer de la majorité absolue, fixée à 289 députés sur 577. Derrière, LR aurait entre 105 et 125 sièges, loin de leur total actuel de 199 députés. Le PS aurait quant à lui entre 25 à 35 dans la prochaine législature, contre 12 à 22 pour la France insoumise avec le Parti communiste et 5 à 15 pour le FN.

#L’enquête du jour : les dérapages de nombreux candidats FN

La dédiabolisation du Front national, lancé en 2011, quand Marine Le Pen a été élue présidente du parti frontiste, semble avoir des ratés. Selon une grande enquête de Buzzfeed, plus d’une centaine des 573 candidats FN aux législatives se sont rendus coupables sur les réseaux sociaux de commentaires ou de propos qui pourraient tomber sous le coup de la loi. Amalgame entre islam et terrorisme, parallèle entre homosexualité et pédophilie, voire propos ouvertement racistes ou antisémites… la liste est longue.

Et les leaders du FN, ont semblé bien embarrassé mardi matin au moment de commenter ces révélations. Nicolas Bay, secrétaire général du FN, a évoqué sur Franceinfo des traits d’humours maladroits, mais aussi affirmé que certains disaient la vérité. David Rachline, sénateur-maire de Fréjus, a dénoncé lui une enquête malhonnête, qui n’a pas été réalisé sur les autres partis. Tout en n'excluant pas des sanctions en interne.

#Le tweet du jour : Mariani garde le sourire

La perspective d’une défaite électorale n’a semble-t-il pas fait perdre son sens de l’humour à Thierry Mariani. Le député sortant de la onzième circonscription des Français de l’étranger devrait être balayé par son adversaire En Marche ! le 18 juin, au vu des résultats du premier tour (54,11% contre 18,78%). Alors le candidat LR a changé sa localisation sur son compte Twitter en "bientôt libre".

Et il a commenté une photo où il apparaît, tête nue, à l’arrière d’un scooter, avec cette phrase : "Bon, je sais, pas de casque… Mais le casque ne protège pas des mauvais résultats".

#La décla du jour : dans dix jours, ma voix peut s’éteindre

Nathalie Kosciusko-Morizet n’aborde pas les législatives avec une grande sérénité. Il faut dire qu’un récent sondage la donnait largement battue par son adversaire de La République en marche, et qu’elle doit composer avec deux dissidents à droite, Jean-Pierre Lecoq et Henri Guaino, dans la deuxième circonscription de Paris. La candidate LR fait part de son inquiétude dans Le Parisien. "Je sais que dans dix jours ma voix peut s’éteindre", admet NKM. 

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