Le retour de DSK ? "C'est l'affaire des socialistes"

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Hélène Favier , modifié à
La droite s'est montrée peu diserte après la libération de DSK. A l'exception de Jouanno.

Dominique Strauss-Kahn peut-il revenir sur le devant de la scène politique française ? Si sur cette question, les socialistes se sont exprimés -s'accordant sur un probable retour de l'ex-patron du FMI-, la droite, elle, s'est montrée peu loquace depuis la libération de DSK.

"C'est l'affaire de la gauche" pour Copé

"C'est avant tout une tragédie humaine terrible", a simplement commenté le patron de l'UMP Jean-François Copé, dimanche sur Europe 1. "Depuis le début, ma position est de ne pas parler dans cette affaire. J'ai toujours privilégié la retenue", a-t-il insisté avant d'asséner : "J'aurais aimé que le Parti socialiste français ait la même retenue pour Eric Woerth dont l'honneur a été piétiné. Pour Michèle Alliot-Marie aussi".

Maintenant, "c'est à la fois son choix et l'affaire de la gauche. Je ne peux pas avoir des interprétations sur le comportement de tel ou tel de nos adversaires politiques", a-t-il commenté.

DSK n'a pas donné "une image positive"

Une phrase que la ministre Chantal Jouanno a également prononcée, dimanche matin sur Europe 1. "C'est l'affaire des socialistes", a-t-elle martelé, estimant toutefois que DSK n'avait pas "donné une image extrêmement positive ces derniers temps, entre ses goûts de luxe et d'autres sujets".

"De toute façon, ça ne changera malheureusement rien au projet des socialistes, à savoir beaucoup d'assistanat plutôt que du travail, beaucoup d'impôts... Sur le fond, quel que soit le candidat des socialistes, ce qui me dérange, c'est plus les idées que le candidat", a-t-elle ajouté.

Les Français divisés

Interrogés dans un sondage sur la possibilité de ce retour de DSK, les Français, se sont montrés divisés. 49% d'entre-eux sont favorables à tel "come back", tandis que 45% des sondés s'y opposent, selon une enquête Harris Interactive.

La proportion est plus élevée chez les sympathisants du PS, où près des deux tiers (65%) espèrent le retour en politique de l'ex-patron du FMI.