Le R-UMP en voie de dissolution

Les proches de François Fillon, président du groupe RUMP, créé le 27 novembre, posent certaines conditions pour la dissolution, partaiquemetn actée.
Les proches de François Fillon, président du groupe RUMP, créé le 27 novembre, posent certaines conditions pour la dissolution, partaiquemetn actée. © REUTERS
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Le groupe filloniste pourrait disparaître avant le 15 janvier. Sous certaines conditions.

L’info. Le groupe R-UMP a fait un pas de plus vers la dissolution mercredi. Les députés qui composent ce groupe pro-Fillon, créé en pleine guerre des chefs à l’UMP, étaient réunis dans la matinée, et ils ont confirmé le principe d’une disparition avant le 15 janvier prochain, date de la rentrée parlementaire, selon Le Figaro.

Une grande majorité favorable à la dissolution. Sur les 73 élus qui composent ce groupe, seuls deux ont voté contre le principe de la dissolution, et quatre se sont abstenus. C’est donc à une grande majorité que les députés fillonistes sont prêts à rejoindre leurs collègues restés dans le groupe "officiel".

Des conditions quand même. Le groupe R-UMP n’est pas encore dissous. D’abord, concernant le fonctionnement du groupe reformé à l’Assemblée, les collaborateurs qui avaient fait le choix de partir au R-UMP devront être réintégrés. D’autre part, cette décision est conditionnée à un accord portant sur la direction collégiale de l’UMP. En clair, les fillonistes devront y avoir toute leur part. La balle est maintenant dans le camp de Jean-François Copé et François Fillon. Les deux rivaux pourraient définitivement tomber d’accord lundi prochain.

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