Le projet de Royal serait financé sans hausse globale d'impôts

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Administrator User , modifié à
Le Parti socialiste dispose d'une marge de manoeuvre de 35 milliards d'euros pour financer le projet présidentiel de Ségolène Royal qui ne nécessitera aucune augmentation globale des impôts, déclare Eric Besson, secrétaire national du PS chargé de l'Economie.

Programme contre programme mais aussi financement contre financement. En réponse aux critiques du camp UMP, le PS, principalement par la voix d'Eric Besson, affirme que le programme de Ségolène Royal "se déploierait à prélèvements obligatoires constants, ce qui signifie : pas d'augmentation globale des impôts, taxes et cotisations sociales et qu'il devait être compatible avec l'hypothèse de croissance retenue de 2,5% en moyenne par an pendant 5 ans". "La marge de manoeuvre se situe donc autour de 35 milliards de dépenses nettes", écrit le député de la Drôme. "Nous montrerons prochainement que le financement du pacte présidentiel de Ségolène Royal, après intégration des redéploiements de dépenses et économies attendues, restera bien dans le cadre ainsi fixé", ajoute-t-il. Le chiffrage précis des "cent propositions" de la candidate devrait être rendu public prochainement. Eric Besson dénonce les critiques venues de la droite sur le financement des propositions de Ségolène Royal dans lesquelles il voit "l'hommage du vice à la vertu". Selon ses calculs, "la somme provisoire des engagements de Nicolas Sarkozy fait apparaître un solde de dépenses nettes de plus de 77 milliards et le projet de François Bayrou n'est toujours pas connu". "Les socialistes n'ont guère de leçons de gestion à recevoir d'une majorité qui aura à la fois accru le poids de la dette de 300 milliards d'euros, fait connaître à notre pays un déficit historique du commerce extérieur de 30 milliards d'euros et, contrairement à ses engagements, fait augmenter d'un point les prélèvements obligatoires", estime Eric Besson.