Le Pen et le caleçon de Mélenchon

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Kim Biegatch , modifié à
TOUT EST DIT - Le père de Marine est prêt à débattre avec le "voyou" Mélenchon. Et à "lui retirer son caleçon".

Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.

 
Ce lundi matin, on assiste à une mini trêve hollywoodienne dans la campagne. Et pour cause : tout le monde est sous le charme de Jean Dujardin. Nicolas Sarkozy le premier. Sur RTL, le président s'est montré très enthousiaste quant à l’accent british de "l'immense" Jean Dujardin. "On a envie de parler anglais avec lui", s'est amusé le chef de l'Etat saluant un "effort exceptionnel". Fin de la parenthèse américaine.

En France, ces dernières 24h ont été plutôt mouvementées. La raison ? Les propos de Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole de François Hollande, qui a qualifié le modèle de Nicolas Sarkozy de mélange entre la politique de Berlusconi et celle de Poutine. Le monsieur finance du candidat socialiste, Jérôme Cahuzac, a réagi sur Europe 1. Il l'avoue, il ne l'aurait "pas dit comme ça". Même si "Nicolas Sarkozy est fasciné par l'argent". Entre les lieutenants des principaux candidats, la campagne fait des étincelles...

Niveau clash, les téléspectateurs ont été servis ce week-end. Lors d'un débat organisé par France 3 Ile-de-France avec le socialiste Jérôme Guedj, Henri Guaino a craqué. Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy n'a pas supporté qu'on dénigre le débat sur l'identité nationale de 2009. Après s'être violemment emporté, il a traité le président du Conseil général de l'Essonne de "sale con". Ce lundi, il a fait marche arrière sur Radio Classique : "Ce n'est pas la bonne attitude" a-t-il reconnu. "Ca ne fait pas avancer le débat". 

Vous le savez, la semaine dernière, Marine Le Pen a refusé de débattre avec Jean-Luc Mélenchon. Du coup, le papa de Marine est monté sur le ring. A 83 ans, Jean-Marie Le Pen est bien décidé à défendre sa fille. Dimanche soir, il a accepté de débattre avec le candidat du Front de gauche. Où il veut, quand il veut. "Je vais lui retirer son caleçon" a menacé le leader historique du FN sur Radio France Politique.

On termine par la première bourde de la toute nouvelle porte-parole de Nicolas Sarkozy. Interrogée par un auditeur sur le prix d'un ticket de métro à Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est emmêlé les pinceaux. 4€50 ? "1€70", lui a répondu à l’antenne Nicolas Poincaré. La gaffe de l'ex-ministre a fait le tour de la toile tout le week-end. Dimanche soir, NKM s'est justifiée sur BFM TV  : "la vérité, tout simplement, c'est que la ministre des Transports ne prend pas tous les jours le métro". Pas très convaincant. Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, il est loin, très loin "Le dernier métro". 

"La question du prix du ticket de métro à l'unité, c'est un peu une question pour touriste anglais" (Nathalie kosciusko-Morizet) :