Le patron des députés PS se refuse à alimenter "le buzz" que "veulent" les frondeurs

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avec AFP
"Parler de sanctions, c'est remettre un peu d'argent dans la machine, moi je ne suis pas partisan de ce jeu-là", déclare Bruno Le Roux.

Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, en a "marre" de commenter "le film entretenu autour des frondeurs" et se refuse à "continuer à l'alimenter" en évoquant la question de sanctions à leur encontre.

"Pas mon problème". "Qu'ils fassent ce qu'ils veulent! S'ils ne se sentent pas bien avec nous, qu'ils aillent ailleurs! Moi ce n'est pas mon problème", a-t-il lancé vendredi sur RFI. Les députés socialistes signataires du projet de censure du gouvernement peuvent-ils rester membres du groupe, voire du PS? "Ca ne m'intéresse pas ce débat. Qu'ils fassent ce qu'ils veulent!" "C'est la seconde étape qu'ils veulent aujourd'hui. Ils voudraient que le buzz ce soit ce que l'on va faire d'eux et que le débat ne tourne qu'autour d'eux", a dénoncé Bruno Le Roux. 

"Marre de ce film". "Que sont-ils? Des minoritaires à l'intérieur d'un groupe majoritaire. Et qui nous disent +Si vous ne faites pas ce que l'on veut, on bloque tout+. Chaque débat c'est le congrès permanent du Parti socialiste", a dénoncé le patron des députés PS. "Moi j'en ai marre de ce film. J'en est marre de commenter ce film. Et donc je ne veux m'intéresser qu'à ce que nous faisons et qu'à ce que veulent défaire les autres et quand je parle des autres, je parle de la droite. Et le film entretenu autour des frondeurs, je n'ai pas envie de continuer à l'alimenter", a-t-il conclu.