Invité de la matinale "spéciale élection", Emmanuel Macron a notamment répondu sur les soupçons qui pèsent sur le financement de sa campagne. 2:51
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Anaïs Huet
Le candidat à la présidence de la République et fondateur d'En marche! était l'invité de la matinale "spéciale élection" d'Europe 1, mercredi. 
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Il est devenu, avec Marine Le Pen, le favori des sondages. Un statut qui apporte aussi à Emmanuel Macron son lot de critiques. Auxquelles l'ex-ministre de l'Economie a répondu mercredi sur Europe 1.

Macron et "les forces de l'argent". Invité de la matinale "spéciale élection", il a notamment répondu sur les soupçons qui pèsent sur le financement de sa campagne, et sur la transparence des activités de ses mécènes. Le fondateur d'En marche!, ancien banquier, a pu développer sa ligne de défense. "Les forces de l'argent, je les ai connues, je les ai quittées, j'en suis libre. Beaucoup plus que d'aucuns", a-t-il affirmé, dans une allusion à peine voilée à certains de ses adversaires, empêtrés dans des affaires d'argent.

 

Macron, nouveau venu en politique ? Parmi les accusations dont il est souvent la cible, celle de son inexpérience en tant qu'élu est l'une des plus récurrentes. Sur ce point, Emmanuel Macron a tenu à assurer de la pérennité de son engagement. "Mon engagement politique, ce n'est pas parce qu'il est récent qu'il n'est pas durable. Ce n'est pas parce qu'il est neuf qu'il est moins intense que d'autres. Je mets mon énergie à faire plutôt qu'à durer, c'est ma grande différence avec d'autres dans cette campagne", a-t-il affirmé.

Le droit de "remercier" un ministre. Les derniers sondages portant sur les intentions de vote des Français invitent Emmanuel Macron à se projeter à l'Elysée. S'il refuse de donner les noms de ses potentiels ministres, le candidat à la présidentielle assure que les résultats de ces derniers seront scrutés. Et gare à ceux qui ne colleraient pas à sa feuille de route. Ce président qui "fixe un cap, un horizon", et laisse ensuite "le gouvernement l'exécuter", se réserve le droit de "remercier" un ministre. Les voilà prévenus.

"Parce que c'est notre projet !". Souvent critiqué, Emmanuel Macron a aussi été moqué depuis plusieurs semaines, pour son discours exalté, porte de Versailles à Paris. Dans le studio d'Europe 1, Thomas Sotto ne s'est pas privé de lui faire commenter l'extrait. Hilare, Emmanuel Macron assume. "Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, je fais ce que j'ai en tête et ce que je veux. (…) C'est bien de donner les choses, et il faut savoir en rire ensuite", glisse-t-il.

Sa bourde sur la Guyane. L'ancien ministre de l'Economie a conclu cette matinale dans la Social Room d'Europe 1, où il a répondu aux questions des internautes d'Europe 1. L'occasion pour lui de revenir sur sa bourde sur la Guyane, qu'il avait qualifiée d'"île". Un simple "lapsus", selon Emmanuel Macron, qui jure de n'avoir "aucun problème avec la géographie". Ces petites polémiques, Emmanuel Macron estime qu'il faut les prendre avec "beaucoup de flegme. (…) Une campagne présidentielle, ça a toujours été une essoreuse".