Stéphane le Foll, responsable de l’organisation de la campagne de François Hollande, a rappelé lundi sur Europe 1 que "les lignes avaient bougé en Europe".
"La question européenne, ce qui a été dit pendant la campagne, le vote des Français s'est exprimé pour que cette construction de l'Europe ne s'arrête pas uniquement aux sanctions et à l’austérité", a souligné Stéphane Le Foll. "Je pense que c'est un enjeu majeur pour François Hollande et la France mais je le pense plus largement pour l'Europe. Je crois que les précédents textes étaient extrêmement rigoureux sur l'équilibre à trouver entre la responsabilité de chaque Etat par rapport à son déficit et à son endettement. En même temps, c’était le choix des socialistes européens, la nécessité de prendre en compte des politiques qui permettent de relancer l'activité et la croissance. On ne s'en sortira pas si on ne fait pas ça".
"C'est un enjeu majeur pour François Hollande" :
"Je pense que les lignes ont beaucoup bougé par rapport au début. Quand [François Hollande] a posé l'affirmation sur la renégociation du traité et la question de la croissance, on pouvait en sourire mais au fur et à mesure les lignes ont bougé", a insisté le responsable socialiste. "Les choses ont évolué et je sais, pour avoir des témoignages, que dans beaucoup de pays européens, l'attente était forte que François Hollande l'emporte pour pouvoir peser sur les choix qui sont à faire et remettre la croissance à l'échelle de l'Europe", a-t-il conclu.
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