"Le droit de manifester, pas de casser"

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Hélène Favier , modifié à
Pour Michèle Alliot-Marie, "il faut de la fermeté" face à ceux qui "infiltrent" les manifestations.

"Il y a des droits, le droit de faire grève, le droit de manifester. Il n'y a pas le droit de casser", a martelé Michèle Alliot-Marie, mardi sur Europe 1, revenant sur la mobilisation contre la réforme des retraites.

"Je pense qu'il faut de la fermeté"

"C'est un risque majeur, (...) dès qu'il y a des jeunes, nous voyons s'infiltrer un certain nombre de petits groupes qui sont purement et simplement des casseurs", a poursuivi la garde des Sceaux avant d'insister : "Je pense qu'il faut de la fermeté, (...), il y a des droits, pas celui de casser, de provoquer, ni d'avoir une action violente".

La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie

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"Il est indispensable de tenir"

Lundi, les lycéens ont continué à bloquer des centaines de lycées ou à manifester dans tout le pays, avec parfois des violences, notamment à Nanterre où le préfet a évoqué "des scènes de guérilla urbaine initiées par 250 casseurs, et non des lycéens, qui ont agressé violemment les forces de l'ordre".

Interrogée sur la poursuite du mouvement de grève, Michèle Alliot-Marie a estimé qu"il était indispensable de tenir, pour le gouvernement, parce que cette réforme, nous en avons besoin".