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William Galibert
L'organisation de la primaire à gauche promise par le PS s'annonce compliquée. À la veille des grandes vacances, les militants désillusionnés par le quinquennat n'ont plus la même motivation qu'en 2011.

Le PS tente d'organiser, comme il peut, la primaire à gauche pour 2017. Mercredi matin, au siège du PS rue de Solférino, s'ouvre la toute première réunion pour en définir les modalités.

Organisation compliquée. À la section locale de Cergy, dans le Val d'Oise, les militants sont également mis à contribution sur le sujet. Le défi est immense : organiser une élection en un laps de temps minuscule, puisque amputé par les vacances d'été. Avant les départs, il faut s’occuper des salles, des listes électorales et déterminer les 600 bénévoles qui devront superviser le vote dans le département. "Il faut trois personnes pour tenir un bureau de vote", explique un sympathisant.

"Un moment de vie du parti". Les socialistes ont l’expérience de 2011, mais à l’issue d’un quinquennat largement décrié par une partie de la majorité, la motivation n'est plus la même. "C’est très lourd à organiser, sauf qu’en 2011 on était plus nombreux et on dirigeait des communes, donc c’était plus facile d’organiser des bureaux de vote et d’obtenir des salles […] Aujourd’hui, ça reste compliqué de faire venir les copains", explique Adélaïde. "Ça reste quand même un moteur et un moment de vie du parti", lui oppose un camarade.

Si l’ombre de François Hollande et les stigmates de sa présidence planent sur le scrutin, le premier fédéral du PS botte en touche : "Appliquons nous déjà à faire une bonne primaire…" Le candidat et les programmes attendront la rentrée.