Le cas Frêche exaspère le PS

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Hélène Favier , modifié à
Pour certains membres du PS, "il vaut mieux désormais perdre une région, que perdre son âme".

"Il faut savoir couper une branche et il est temps d'en finir avec Georges Frêche", a lancé jeudi sur Europe 1 Claude Bartolone.

Le député PS de Seine-Saint-Denis n'a pas supporté les propos de Georges Frêche, candidat à sa propre succession à la tête de la région Languedoc-Roussillon, qui a assuré que Laurent Fabius, d'origine juive, avait "une tronche pas catholique".

"On a d'autres têtes de liste possibles"

"Je pense que c'est une phrase qui a été pensée et pesée pour faire mal, c'est une phrase que l'on ne peut pas accepter", a martelé Claude Bartolone, proche de l'ancien Premier ministre socialiste avant d’ajouter : "Il vaut mieux perdre une région, que perdre son âme".

"On a d'autres têtes de liste possibles dans cette région (...) Il faut que les socialistes aient maintenant le courage de dire nous partons sans lui", a jugé le député PS.

La "honte à la gauche"

Même son de cloche du côté de Manuel Valls (PS). Le député de l’Essonne appelle son parti "à rompre définitivement" avec Georges Frêche, qui fait "honte à la gauche", et à présenter une liste aux régionales en Languedoc-Roussillon contre lui.

"Ces propos sont nauséabonds, indignes, insupportables", a poursuivi Manuel Valls sur France Info.