Le "bonne chance" de Sarkozy

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avec AFP , modifié à
Le président battu dimanche a indiqué qu'il portait "toute la responsabilité de cette défaite".

Devant ses supporters réunis à la salle de la Mutualité à Paris, Nicolas Sarkozy a appelé à respecter François Hollande. Le président battu a souhaité  "bonne chance au milieu des épreuves" à son successeur. Il a également assurer porter "toute la responsabilité" de sa défaite.

Dans une brève allocution, presque sans notes, Nicolas Sarkozy a reconnu sa défaite. "La France a un nouveau président. C'est un choix démocratique et républicain", a-t-il dit. Le président battu, qui a appelé François Hollande, a souhaité "bonne chance au milieu des épreuves" à son successeur.

Nicolas Sarkozy a ensuite vivement remercié ses électeurs. "Je n'ai pas ménagé ma peine, je me suis engagé pleinement, totalement. Mais je n'ai pas réussi à convaincre une majorité de Français", a-t-il reconnu. "Je veux remercier les Français de l'honneur qu'ils m'ont fait de présider la France pendant cinq ans", a-t-il ajouté.

Le chef de l'Etat sortant assure porter "toute la responsabilité" de sa défaite. "Je ne suis pas un homme qui n'assume pas ses responsabilités. Je suis le président, j'étais le chef. Quand il y a une défaite, c'est le numéro 1 qui doit en assumer toutes les responsabilités", a-t-il déclaré.

Nicolas Sarkozy a laissé comprendre qu'il prendrait désormais du recul par rapport à la vie politique française. "Après 35 ans de mandats politiques, après 10 ans de responsabilités gouvernementales au plus haut niveau, après 5 ans à la tete de l'état, mon engagement dans la vie de mon pays sera désormais différent", a-t-il dit. "Je m'apprête à redevenir un Français parmi les Français".

Plus tôt dans la soirée, Nicolas Sarkozy avait annoncé à quelques tenors de l'UMP qu'il ne mènerait pas la campagne pour les législatives du mois de juin. "Il faut gagner la bataille des législatives. Elle est gagnable", leur avait-il assuré, avant de préciser : "Je ne mènerai pas cette campagne".

Au cours de cette réunion, le président avait revendiqué un "score honorable".