Lagarde (UDI) raille la "culture du parti unique" de Sarkozy

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avec AFP , modifié à
"Il y a un problème de leadership chez les Républicains. Nous discuterons avec le chef qu'ils se seront choisis" à l'issue de la primaire, déclare le patron de l'UDI. 

Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a raillé mercredi la "culture du parti unique" de Nicolas Sarkozy et veut attendre que Les Républicains aient réglé leur "problème de leadership" avant de discuter des investitures pour les élections législatives.

Lagarde veut une coalition avec les Républicains... Nicolas Sarkozy a déclaré mardi, lors d'une réunion des sénateurs LR, qu'il n'entendait réserver "aucune circonscription" à l'UDI. "Nous nous contenterons de ne pas mettre de candidat là où ils ont un sortant", a-t-il dit, selon des propos rapportés par des participants. "Il y a un problème de leadership chez les Républicains. Nous discuterons avec le chef qu'ils se seront choisis" à l'issue de la primaire, a réagi Jean-Christophe Lagarde sur Sud Radio et Public Sénat. "Il y a une culture, c'est peut-être ce qu'exprime Nicolas Sarkozy pour la partie des Républicains qu'il représente, du parti unique, de l'absence de coalition. Nous nous voulons une coalition", a insisté le président du parti centriste.

...mais il ne votera pas à la primaire de la droite. "Il y a environ 350 circonscriptions qui sont détenues par la gauche et par l'extrême droite. Nous présentons et nous préparons des candidats dans les 350 circonscriptions. Aucun des députés sortant de l'opposition ne me semble avoir démérité. Nous n'avons pas vocation à présenter des candidats UDI contre les sortants Républicains mais lorsque les sortants ne se représenteront pas, au cas par cas on verra quel est le meilleur candidat pour pouvoir se présenter", a ajouté le député de Seine-Saint-Denis. Interrogé sur la primaire de la droite, à laquelle il a décidé de ne pas participer, Jean-Christophe Lagarde a indiqué qu'il n'irait pas voter. 

Quant à la présidentielle, "j'attends de voir si on peu construire une coalition si ce n'est pas le cas on assumera nos différences".