"L'affaire Benalla est derrière nous", assure le député LREM Gilles Le Gendre

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Anaïs Huet , modifié à
Pour Gilles Le Gendre, porte-parole des députés La République en Marche, l'affaire Alexandre Benalla est désormais entre les mains de la justice et ne doit plus agiter le champ politique.
INTERVIEW

Alexandre Benalla "n'a ni pourri ni gâché, simplement surpris" le déroulé du débat parlementaire. C'est ce qu'a certifié Gilles Le Gendre, porte-parole des députés La République en Marche à l'Assemblée nationale, samedi matin sur Europe 1. Pour l'élu de Paris, l'affaire est désormais entre les mains de la justice et n'a plus à pénaliser le processus démocratique.

"Nous saurons les détails de cette vérité". "Après quelques heures de surprise, nous avons compris de quoi il s'agissait, à savoir la faute d'un homme, d'un système peut-être insuffisamment réglé qui ait pu l'empêcher", a-t-il estimé. "Trois occasions ont été données de connaître la vérité : l'Inspection générale de la Police, les deux commissions d'enquête parlementaire, et maintenant la justice. Nous sommes dans un pays de droit et sur une faute individuelle, c'est la justice qui doit trancher. Et elle ne le fait pas en 24 heures. Nous saurons exactement les détails de cette vérité. Nous saurons aussi les éventuels dysfonctionnements qui ont pu laisser cet homme s'égarer au sein de l'Élysée. Le président de la République lui-même a indiqué qu'il fallait probablement réorganiser les services de l'Élysée", a affirmé le vice-président de LREM.

Le "psychodrame" de l'opposition". Pour Gilles Le Gendre, comme pour l'ensemble de la majorité, la concordance des élus d'oppositions sur ce dossier est désolante. "Nous avons assister à un psychodrame en bonne et due forme monté par nos oppositions, bizarrement alliées", a-t-il fustigé, avant de faire remarquer : "C'est la seule ligne à l'actif de nos oppositions au bout d'un an de mandat, alors que nous, notre bilan, c'est près de 100 lois votées". "Franchement, l'affaire Benalla et ses périphéries, elle est derrière nous", a-t-il conclu.