La popularité d'Emmanuel Macron et d'Édouard Philippe repart à la hausse

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Emmanuel Macron et Edouard Philippe bénéficient tous les deux de 45% d'opinions favorables © LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Après deux mois de baisse, les cotes de popularité d'Emmanuel Macron et celle d'Édouard Philippe ont regagné deux points atteignant 45% d'opinions favorables.

La popularité d'Emmanuel Macron et d'Édouard Philippe repart à la hausse, avec un gain de deux points chacun en mars, après deux mois de baisse, selon un sondage Odoxa* diffusé mercredi.

Macron retrouve son niveau de l'automne. Avec 45% des Français interrogés pour lesquels Emmanuel Macron est "un bon président", le chef de l'État retrouve son niveau de l'automne. Il avait perdu 11 points de popularité au cours des deux premiers mois de l'année. 54% (-3) des personnes interrogées sont d'un avis contraire, selon cette enquête pour L'Express, la presse régionale et France Inter, réalisée pour l'essentiel avant les attentats dans l'Aude.

Même progression pour Philippe. Évolution similaire de la cote du Premier ministre qui gagne deux points en un mois, avec également 45% d'opinions favorables. 54% (-2) des personnes interrogées sont là encore d'un avis contraire. Loin de pâtir des mobilisations sociales pour la défense des services publics ou contre la réforme de la SNCF, le couple exécutif enraye au moins temporairement la nette tendance négative du début d'année.

Hulot reste la personnalité politique la plus sympathique. Les principales personnalités politiques pour lesquelles les Français ont de la sympathie sont en léger recul sur un mois, avec toujours le même quatuor de tête : Nicolas Hulot (35%, -1), Alain Juppé (33%, -1), Jean-Luc Mélenchon (27%, -3) et Jean-Yves Le Drian (27%, -1).

La mise en examen de Sarkozy "prouve l'indépendance de la justice", selon les sondés. Concernant par ailleurs la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l'enquête sur des soupçons de financements libyens de sa campagne de 2007, 68% des Français interrogés considèrent que "c'est une bonne chose pour la démocratie française car cela prouve l'indépendance de la justice". Pour 31% en revanche, c'est "une mauvaise chose", "car cela renvoie au monde l'image d'un pays corrompu".

*Enquête réalisée en ligne les 22 mars et 23 au matin auprès d'un échantillon de 1.018 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.