La conférence de presse, "Hollande ne pense qu'à ça"

© Philippe WOZIJER/AFP
  • Copié
et Alexandre Kara
COULISSES - Le chef de l'Etat a travaillé d'arrache-pied pour préparer son intervention devant la presse.

L'INFO. Rendez-vous est donné à 11 heures à l'Elysée pour la cinquième conférence de presse de François Hollande depuis le début de son quinquennat. Il l'aborde d'ailleurs avec de bons sondages, sa popularité gagnant 6 points (à 22 %), selon le baromètre mensuel Yougov pour I-Télé. L'enjeu est donc de taille pour le chef de l'Etat : arriver à prolonger ce retour en grâce.

>> LIRE AUSSI - Conférence de presse : Hollande à quitte ou double

Il travaille d'arrache-pied. Depuis une semaine, "il ne pense qu'à ça", confie l’un de ses proches collaborateurs. Jeudi matin, à quelques heures de son intervention, François Hollande est même déjà enfermé dans son bureau pour mettre la dernière touche à son intervention. Mercredi, le président s'était isolé dans son bureau pour travailler jusqu'à minuit, histoire de préparer au mieux cette conférence un peu différente des précédentes.

>> LIRE AUSSI - Conférence : ce que François Hollande va annoncer jeudi

Un discours très court. Différente d'abord sur la forme. La conférence de presse se déroule ainsi le matin et non en fin d'après-midi, pour permettre une séquence médiatique plus longue. Le propos liminaire du président sera également beaucoup plus court que d'habitude : environ 10 minutes. Puis les questions commenceront par l’international, "le point fort du président", selon ses conseillers. Après cette séquence prévue pour durer 45 minutes, François Hollande consacrera au moins une heure à une séquence de politique intérieure.

> LIRE AUSSI - Pourquoi Hollande préfère faire sa conférence de presse le matin

"Prolonger le rebond". Si le chef de l'Etat évoquera la lutte contre le terrorisme, le Moyen-Orient et l'Ukraine, il insistera surtout sur "l'après 11 janvier". Il martèlera donc la nécessaire défense des valeurs républicaines, de la laïcité, du renforcement de l'éducation et notamment de l'apprentissage du français ou de l'amélioration du service civique. "Il s'agit pour François Hollande de tenter de prolonger le rebond", décrypte l'un de ses proches.